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Tunisie

#Tunisiemoijyvais: la campagne pour sauver le tourisme tunisien

Hugues Aufray pose pour le tourisme tunisien.

Hugues Aufray pose pour le tourisme tunisien. - Tunisie, moi j'y vais - capture d'écran

Pour soutenir le tourisme tunisien, qui représente 7% du PIB du pays, la Tunisie organise une campagne d'affichage dans plusieurs pays d'Europe.

Les hommes politiques Frédéric Mitterrand et Bertrand Delanoë, le comédien Michel Boujenah, ou encore les chanteurs Hugues Aufray, Juliette Gréco et Smaïn... Plusieurs personnalités françaises ont accepté de participer à la campagne "La Tunisie, moi j'y vais", organisée par Tunis pour soutenir le tourisme local, un mois après l'attentat du Bardo, où 21 touristes ont trouvé la mort.

Les célébrités posent en brandissant une pancarte où est inscrit "#Tunisiemoijyvais. Les photos sont affichées dans les rues des villes de France et incitent les passants à imprimer des pancartes et à se prendre à leur tour en photo. Sur le site de la campagne, de nombreux anonymes se sont pliés à l'exercice.

A travers l'Europe, la campagne se décline en "#Tunisiaillbethere" au Royaume-Uni, "#YosiquevoyaTunez" en Espagne… La campagne s'inspire de photos similaires prises volontairement après l'attentat. Charles Aznavour avait par exemple posé en compagnie du comédien Nidhal Saadi avec un message annonçant sa venue en Tunisie cet été. 

"De l'optimisme pour la saison touristique, c'est un peu dur"

Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, avait déjà tenté de soutenir le tourisme de son pays. "Venez en Tunisie, le danger n'est pas aussi évident qu'une certaine presse le laisse penser", avait-il assuré sur BFMTV lors d'un déplacement en France. Pour son pays, l'enjeu est de taille, puisque le tourisme y représente 7% du PIB. En baisse depuis le printemps arabe, le secteur aura du mal à se remettre de ce nouveau coup dur. 

"De l'optimisme pour la saison touristique, c'est un peu dur (d'en avoir) mais nous allons tenter de sauver quelque peu la situation", admet volontiers Radhouane Ben Salah, président de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie (FTH), interrogé par l'AFP.

Joseph Sotinel avec AFP