Attentat de Sousse: le Premier ministre tunisien reconnaît des erreurs
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a reconnu, dans une interview accordée vendredi à la BBC, que la police avait été trop lente à intervenir lors de l'attentat sanglant perpétré contre un hôtel en bord de mer, à Sousse, la semaine dernière.
Une police "bloquée partout"
"Le temps de la réaction - là est le problème", a estimé Essid, ajoutant que la police avait été "bloquée partout", sans plus de précisions. "Nous sommes vraiment désolés pour ce qui s'est passé", a-t-il ajouté. Les 38 touristes tués "étaient nos invités. Ils étaient venus passer leurs vacances avec nous mais ce qui s'est passé est une horreur inacceptable".
Le 26 juin dernier, un jeune homme armé d'une kalachnikov, identifié par les autorités comme un étudiant nommé Seifeddine Rezgui, avait ouvert le feu sur une plage de Port El-Kantaoui, dans le centre-est de la Tunisie.