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Tunisie

Attentat de Sousse: le Premier ministre tunisien reconnaît des erreurs

Le Premier ministre tunisien Habib Essid se recueille sur les lieux de l'attentat, à Port El-Kantaoui, près de Sousse, le 3 juillet.

Le Premier ministre tunisien Habib Essid se recueille sur les lieux de l'attentat, à Port El-Kantaoui, près de Sousse, le 3 juillet. - Fethi Belaid - AFP

Le Premier ministre tunisien Habib Essid a reconnu, dans une interview accordée vendredi à la BBC, que la police avait été trop lente à intervenir lors de l'attentat sanglant perpétré contre un hôtel en bord de mer, à Sousse, la semaine dernière.

Une police "bloquée partout"

"Le temps de la réaction - là est le problème", a estimé Essid, ajoutant que la police avait été "bloquée partout", sans plus de précisions. "Nous sommes vraiment désolés pour ce qui s'est passé", a-t-il ajouté. Les 38 touristes tués "étaient nos invités. Ils étaient venus passer leurs vacances avec nous mais ce qui s'est passé est une horreur inacceptable".

Le 26 juin dernier, un jeune homme armé d'une kalachnikov, identifié par les autorités comme un étudiant nommé Seifeddine Rezgui, avait ouvert le feu sur une plage de Port El-Kantaoui, dans le centre-est de la Tunisie.

Trente-huit touristes étrangers, dont 30 Britanniques, ont été tués et 39 personnes blessées. Une minute de silence en hommage aux victimes a été observée vendredi en présence d'Habib Essid et de plusieurs ministres sur les lieux du massacre. Au même moment, à 12 heures pile locales, le Royaume-Uni s'est immobilisé, et les drapeaux étaient en berne.

la rédaction avec AFP