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Somaliland : Londres évoque des "menaces spécifiques" contre les Occidentaux

Le Somaliland est situé au nord de la Somalie.

Le Somaliland est situé au nord de la Somalie. - -

Trois jours après avoir émis une alerte pour la ville de Benghazi, en Libye, le Foreign Office a mis en garde contre des menaces envers les Occidentaux au Somaliland.

Le ministère britannique des Affaires étrangères a mis en garde dimanche contre une "menace spécifique" visant les Occidentaux au Somaliland, république autoproclamée du nord de la Somalie, et appelé les Britanniques encore présents à "partir immédiatement".

Départ immédiat

Le Foreign Office a publié ce communiqué trois jours après avoir émis une alerte similaire concernant la ville libyenne de Benghazi.

"Nous sommes informés d'une menace spécifique contre les Occidentaux au Somaliland et nous appelons les citoyens britanniques qui étaient encore sur place malgré nos conseils à partir immédiatement", indique le ministère, ajoutant ne pas pouvoir faire "plus de commentaire sur la nature de ces menaces à ce stade".

Déplacements en Somalie déconseillés

Le Foreign Office déconseillait déjà aux voyageurs de se rendre en Somalie et au Somaliland. "Comme nos conseils aux voyageurs le disent clairement, les enlèvements à des fins financières ou politiques, motivés par la criminalité ou le terrorisme, restent une menace partout en Somalie", ajoute le communiqué.

Le Somaliland est un territoire du nord de la Somalie, peuplé de près de 4 millions d'habitants, qui a proclamé son indépendance en 1991. Interrogé, un porte-parole du Foreign Office n'a pas souhaité donner d'estimation du nombre de citoyens britanniques se trouvant au Somaliland.

"Menace imminente"

Jeudi, le Royaume-Uni avait été le premier pays occidental à appeler ses ressortissants à quitter la ville libyenne de Benghazi en raison d'une "menace spécifique et imminente" contre les Occidentaux.

L'appel avait été relayé par l'Allemagne, les Pays-Bas et la France, suscitant la surprise parmi les diplomates sur place et les responsables libyens, malgré l'influence croissante des groupes radicaux dans cette ville de l'est du pays.