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RDC: 70 morts dans les attaques, l'ONU en alerte

Les forces de l'ONU à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo

Les forces de l'ONU à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo - -

Une partie des assaillants à Kinshasa se sont clairement réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo.

La Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a mis ses troupes en état d'alerte lundi après des attaques qui ont ciblé quasiment au même moment Kinshasa, Lubumbashi, deuxième ville du pays, a déclaré lundi soir l'ONU. Le ministre de la Défense de la RDC, Alexandre Luba Ntambo, a lui déclaré que l'armée contrôle "totalement" la situation.

"Plus de 70 assaillants ont été tués, dont une cinquantaine à Kinshasa. Trois de nos éléments (de l'armée) ont été tués à Kinshasa, et on compte deux blessés civils à Ndjili", a déclaré Lambert Mende, porte-parole du gouvernement.

Lambert Mende a souligné qu'un bilan plus précis serait communiqué mardi "le temps de compiler les données" des trois villes qui ont été attaquées: Kinshasa, Lubumbashi, capitale de la riche province du Katanga (Sud-Est), et Kindu, capitale de la province du Maniema (Est).

Deux hommes originaires du Katanga

La Monusco "a placé en alerte les troupes présentes dans ces villes", où un calme précaire est revenu, a déclaré Martin Niersky, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, s'exprimant depuis New-York. Il a précisé qu'un employé congolais de la Monusco avait été blessé lors de l'attaque de l'aéroport de Kinshasa.

Lundi matin, des assaillants ont pris en otages des journalistes de la télévision publique. Une partie des assaillants à Kinshasa se sont clairement réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo, candidat à la présidentielle de 2006, remportée par l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila.

Les deux hommes sont originaires du Katanga, où se trouve actuellement le président.