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Otages: l'Elysée confirme la libération des Moulin-Fournier

Dans ce bus de la Brigade d'intervention rapide camerounaise, les otages, en route vers l'ambassade française de Yaoundé.

Dans ce bus de la Brigade d'intervention rapide camerounaise, les otages, en route vers l'ambassade française de Yaoundé. - -

La présidence camerounaise assure que les sept membres de la famille française sont "sains et saufs" après avoir été remis aux autorités camerounaises jeudi soir.

La famille française enlevée au Cameroun, en février dernier, aurait été libérée au Nigeria, annonce la présidence camerounaise. L'Ambassade de France a confirmé l'information à BFMTV, peu avant l'annonce officielle de l'Elysée. Assurant que Laurent Fabius s'est immédiatement rendu sur place, l'Elysée a annoncé que la famille Moulin-Fournier sera "le plus vite possible rapatriée en France."

Le président Paul Biya assure que les sept membres de la famille française sont "sains et saufs" après avoir été remis aux autorités camerounaises jeudi soir.

"Les trois adultes et les quatre enfants sont en bonne santé", ont déclaré les autorités camerounaises. Aucune précision n’a été donnée sur les modalités de leur libération.Le Cameroun précise seulement que les gouvernements nigérian et français ont joué un rôle important dans ce dénouement", explique RFI.

Une famille d'expatriés

La famille Moulin-Fournier avait été enlevée le 19 février dernier par le groupe islamiste Boko Haram dans le nord du Cameroun où elle était allée visiter un parc national. Le père, la mère et leurs quatre garçons âgés de 5 à 12 ans résidaient depuis 2011 à Yaoundé où le père, Tanguy, est employé expatrié du groupe GDF Suez. Cyril Moulin-Fournier, le frère de Tanguy, qui vit en Espagne, les avait rejoints pour des vacances.

Leurs ravisseurs se réclamaient de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, une zone troublée depuis plusieurs années par des attentats et des assassinats, réprimés dans le sang par les forces de sécurité nigérianes.

Dans deux vidéos, diffusées les 25 février et 18 mars, les ravisseurs exigeaient, en échange de la libération des Français, celle de membres de leur groupe, prisonniers au Nigeria et au Cameroun.

Alexandra Gonzalez et Caroline Piquet