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Serge Lazarevic, le dernier otage français "officiel"

Serge Lazarevic

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Serge Lazarevic, 50 ans, a été enlevé également au Mali le 24 novembre 2011 en compagnie de Philippe Verdon, qui lui a été retrouvé mort d'une balle dans la tête en juillet 2013. Il est considéré par les services français comme le dernier otage français. Il en reste également un autre au Mexique.

Après l'annonce mardi de la mort de Gilberto Rodrigues Leal, enlevé en novembre 2012 au Mali, et la libération samedi dernier de quatre journalistes en Syrie, il ne reste plus qu'un otage français "officiel" détenu dans le monde. Serge Lazarevic, 50 ans, a été enlevé également au Mali le 24 novembre 2011 en compagnie de Philippe Verdon, qui lui a été retrouvé mort d'une balle dans la tête en juillet 2013.

Décrit comme un colosse de 1.98 mètre et 120 kilos au moment de son enlèvement, Serge Lazarevic accompagnait Philippe Verdon en voyage d'affaires lorsqu'ils ont tous deux été saisis par un groupe d'hommes armés dans un petit hôtel où ils étaient descendus à Hombori (nord), selon ses proches.

L'enlèvement avait été revendiqué par Al-Qaïda au maghreb islamique (Aqmi), et Serge Lazarevic serait aujourd'hui détenu par le même chef rebelle qui a fait assassiner deux journalistes français de RFI en novembre.

Retenu en compagnie de Thierry Dol

Selon Pascal Lupart, président du comité de soutien à Philippe Verdon et Serge Lazarevic, les deux hommes prospectaient les environs en vue d'y construire une cimenterie. Mais, après leur enlèvement, Aqmi avait présenté les deux otages comme des agents du renseignement français, tandis que différents organes de presse faisaient allusion à un passé d'aventurier africain de Philippe Verdon.

Thierry Dol, un de quatre otages detenus pendant trois ans au Niger, a raconté avoir passé près d'un mois en compagnie de Serge Lazarevic juste avant d'être libéré en octobre 2013. Mais ils n'avaient pas pu se parler.

Un autre français, Rodolfo Cazares, a également été enlevé, au Mexique, lui, mais les autorités françaises ne lui reconnaissent pas le statut d'otage.

S.A. avec AFP