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Mali

Mali: "38 morts et de nombreux blessés" dans une attaque contre deux villages

Des habitants à Sobane-Kou, près de Sangha au Mali.

Des habitants à Sobane-Kou, près de Sangha au Mali. - STRINGER / AFP

Au moins 38 personnes sont mortes et nombreuses autres ont été blessées dans l'attaque de deux villages du centre du Mali, selon un bilan officiel publié ce mardi.

Une nouvelle tuerie dans le centre du Mali a fait "38 morts et de nombreux blessés", a indiqué ce mardi soir le gouvernement malien, selon un bilan encore provisoire, alors qu'une embuscade contre une patrouille de l'armée plus au nord a occasionné des "pertes humaines et matérielles", selon les Forces armées maliennes.

Des bilans antérieurs avaient évoqué entre une vingtaine et une quarantaine de morts lors de cette attaque survenue lundi dans deux villages dogons de cette région du centre du pays, où un massacre commis dans village dogon proche de Bandiagara le 9 juin avait fait 35 morts, dont 24 enfants. 

Les forces armées maliennes "tombées dans une embuscade"

"Des attaques terroristes ont visé hier lundi 17 juin 2019, dans la soirée, les localités de Gangafani et Yoro dans le cercle de Koro, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Le bilan provisoire officiel est de 38 morts et de nombreux blessés", précise le gouvernement dans un communiqué publié dans la soirée.
"Des forces de défense et de sécurité a été dépêché sur les lieux pour sécuriser les populations et leurs biens et traquer les auteurs de ces attaques", selon le texte.
"Une patrouille des FAMa (Forces armées maliennes) est tombée dans une embuscade des terroristes à Banguimalam, au sud-ouest de Gossi (nord). Des renforts ont été dépêchés pour secourir les éléments victimes d'attaque terroriste et sécuriser la zone", ajoute le communiqué du gouvernement.

"Les #FAMa sont tombées dans une embuscade dans la journée du mardi 18 juin 2019. C'était dans la localité de #Gossi. Au cours de cet accrochage, les FAMa ont enregistré des pertes humaines et matérielles", ont confirmé sur Twitter les Forces armées maliennes.

Jeanne Bulant avec AFP