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EN DIRECT - Mali : la ville de Diabali n'est pas encore reprise

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Les forces africaines d'intervention au Mali "doivent prendre le relais de la France", a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à son arrivée à Abidjan, peu avant le début du sommet ouest-africain consacré au Mali auquel il participe.

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>> L'ESSENTIEL

• Une importante réunion se déroule à Abidjan sur le déploiement de la force ouest-africaine au Mali

• 2.000 militaires Français ont été déployés sur le terrain

L'armée poursuit sa progression vers le nord

19h23 - l'Afrique de l'Ouest demande à l'ONU un appui logistique "immédiat". A l'issue d'un sommet à Abidjan, les chefs d'Etat et de gouvernement de la région ont demandé "aux Nations unies de fournir immédiatement l'appui logistique et financier pour le déploiement de la Misma" (Mission internationale de soutien au Mali),

18h51 - La population de Gao tue un chef islamiste après la mort d'un journaliste local.

16h30 - "La France restera au Mali le temps nécessaire". Lors de ses voeux aux Corréziens, samedi après-midi, le président français François Hollande a indiqué que les troupes françaises resteraient engagées aux côtés des Maliens "le temps que le terrorisme soit vaincu dans cette partie-là de l'Afrique."

16h00 - Marche à Paris en l'honneur de la France. A l'appel de la communauté malienne de France, plusieurs centaines de personnes ont défilé samedi après-midi dans les rues de Paris pour remercier la France d'être intervenue aux côtés de l'armée malienne contre les islamistes.

15h00 - Diabali n'a pas encore été reprise. Les armées françaises et maliennes se situent dans l'agglomération, mais ne sont pas encore entrées dans la ville, indique Julia Delage, envoyée spéciale de BFMTV au Mali. Selon le ministère de la Défense, il n'y a aucun combat dans Diabali même, contrairement à ce qui avait été précédemment annoncé :

13h50 - Inquiétude des civils proches des zones de combats. A Niono, localité à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, l'inquiétude gagne les habitants au sujet d'un éventuel repli des jihadistes dans leur localité. Car les témoignages de ceux qui ont fui la zone de combats toute proche laissent entendre que les groupes islamistes se servent de civils comme boucliers humains :

13h20 - L'Afrique de l'Ouest veut une mobilisation "plus large". C'est le souhait émis samedi par le président ivoirien, Alassane Ouattara, également président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

"L'heure a sonné pour un engagement plus large des grandes puissances et du plus grand nombre d'Etats et d'organisations aux opérations militaires, afin qu'une plus grande solidarité se noue autour de la France et de l'Afrique" dans la guerre au Mali, a-t-il déclaré à l'ouverture du sommet des Etats ouest-africains destiné à accélérer le déploiement dans le pays d'une force régionale, la Misma.

13h00 - 65% des Français favorable à l'intervention au Mali. Plus de deux tiers des Français s'estime "favorable" à l'intervention militaire au Mali, une semaine après son lancement, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest Dimanche.

Les sympathisants PS sont de loin les plus favorables à l'intervention militaire (80%), devant les sympathisants du Front de gauche (68%) et de l'UMP (63%). De tous, seuls les sympathisants FN sont majoritairement défavorables à l'intervention (55%).

12h30 - L'armée malienne s'apprête à entrer dans Diabali. Le colonel malien commandant la région militaire Ouest du Mali, dont dépend la localité de Diabali prise lundi par des islamistes armés, a affirmé samedi à l'AFP que les jihadistes avaient "fui" la ville et que l'armée malienne s'apprêtait à y faire son entrée.

12h00 - Fabius : "Les Africains doivent prendre le relais" au Mali. Les forces africaines d'intervention au Mali "doivent prendre le relais de la France", a déclaré samedi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius à son arrivée à Abidjan, peu avant le début du sommet ouest-africain consacré au Mali auquel il participe.

"La France a été obligée d'intervenir très, très rapidement sinon il n'y aurait plus de Mali, mais il est bien entendu que ce sont les Africains qui doivent prendre le relais", a-t-il déclaré à RTL.

Interrogé sur le temps qu'il faudra pour que les troupes africaines de la Misma (Mission de soutien au Mali) soient opérationnelles, le ministre a estimé que cela se mesurait "en semaines".

11h30 - Sommet ouest-africain à Abidjan sur l'opération militaire au Mali. Des chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique de l'Ouest se sont retrouvés samedi à Abidjan pour accélérer le déploiement d'une force d'intervention au Mali, où des militaires français et maliens combattent des islamistes armés.

Ce sommet extraordinaire s'est ouvert peu avant 11 heures (heure locale) en présence du chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), et du président malien par intérim Dioncounda Traoré. Le président tchadien Idriss Deby (dont le pays ne fait pas partie de la Cédéao mais qui a promis d'envoyer des troupes) et le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius y participent également.

11h00 - Fabius au Mali. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, participe samedi au sommet extraordinaire de la Cédéao à Abidjan pour "accélérer la mise en place de la force d'intervention ouest-africaine (Misma).

10h30 - La classe politique italienne réticente. Face à l'intervention française au Mali, la classe politique italienne, en début de campagne électorale, se montrait divisée et prudente sur la solidarité à manifester, plusieurs voix prônant le non-interventionnisme et critiquant Paris.

"Je m'abstiendrai en ce moment de quelque intervention que ce soit", a ainsi réagi vendredi soir dans une émission télévisée sur Canale 5 l'ancien président du Conseil Silvio Berlusconi.

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