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La Libye n'investira pas dans Petit-Couronne, dit Laurent Fabius

Le site Petroplus de Petit-Couronne. Laurent Fabius a démenti mercredi l'information selon laquelle la Libye investirait dans cette raffinerie placée en redressement judiciaire en janvier. /Photo prise le 24 février 2012/REUTERS/Philippe Wojazer

Le site Petroplus de Petit-Couronne. Laurent Fabius a démenti mercredi l'information selon laquelle la Libye investirait dans cette raffinerie placée en redressement judiciaire en janvier. /Photo prise le 24 février 2012/REUTERS/Philippe Wojazer - -

PARIS (Reuters) - La Libye n'investira finalement pas dans la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), a déclaré mercredi le...

PARIS (Reuters) - La Libye n'investira finalement pas dans la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

Il a en revanche fait état d'une ou deux offres sérieuses de reprise du site, placé en redressement judiciaire en janvier.

"Malheureusement, ça ne s'est pas concrétisé", a-t-il dit sur France Inter, précisant avoir appris cet échec mardi.

"C'est dommage parce que l'idée qu'un pays comme la Libye qui produit beaucoup de pétrole puisse entrer dans un partenariat avec une raffinerie en France est une très bonne idée."

"En revanche, il reste une ou deux offres sérieuses et le gouvernement est en train d'étudier ça avec l'administrateur et j'espère bien qu'une solution va être trouvée", a-t-il poursuivi.

Des responsables syndicaux de la raffinerie avaient déclaré mardi que le fonds souverain libyen était toujours en lice.

L'intérêt de la Libyan Investment Authority (LIA) a été annoncé début novembre par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Mais l'agence de presse libyenne Lana a annoncé lundi que la LIA s'était retirée.

"Les Libyens hier se retiraient, aujourd'hui ils ne se retirent pas tout à fait en fin de compte, ils sont toujours là, donc tant mieux", avait dit mardi Yvon Scornet, coordinateur CGT Petit-Couronne, à la sortie d'une réunion à Matignon.

Jean-Baptiste Vey et John Irish, édité par Yves Clarisse