La France va intensifier ses frappes en Libye
Le chef du gouvernement a souligné "la violence des bombardements auxquels sont soumis plusieurs villes de Libye du fait de forces loyales à M. Kadhafi".
"Nous allons donc intensifier notre effort militaire à partir de nos forces aériennes", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
"Mais, en même temps, il faudra trouver une solution politique, c'est à dire les conditions d'ouverture d'un dialogue pour que la crise libyenne se résolve", a-t-il ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui s'exprimait devant la presse diplomatique, avait auparavant reconnu que la situation militaire sur le terrain était "difficile, confuse" un mois après le début des frappes aériennes de la coalition.
Mais Alain Juppé n'est pas pour autant favorable à l'envoi de troupes au sol pour guider plus précisément les frappes, comme l'a prôné lundi le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Axel Poniatowski.
Gérard Bon, édité par Jean-Philippe Lefief