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La France en pointe au Mali jusqu'à l'intervention de la Misma

Militaires français dans la ville française de Niono. La France n'a pas vocation à rester éternellement au Mali mais restera en première ligne jusqu'à l'intervention de la force africaine dans quelques semaines, a déclaré dimanche le ministre des Affaires

Militaires français dans la ville française de Niono. La France n'a pas vocation à rester éternellement au Mali mais restera en première ligne jusqu'à l'intervention de la force africaine dans quelques semaines, a déclaré dimanche le ministre des Affaires - -

PARIS (Reuters) - La France n'a pas vocation à rester éternellement au Mali mais restera en première ligne jusqu'à l'intervention de la force...

PARIS (Reuters) - La France n'a pas vocation à rester éternellement au Mali mais restera en première ligne jusqu'à l'intervention de la force africaine dans quelques semaines, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères.

Invité du Grand rendez-vous Europe 1, i>TELE et Le Parisien, Laurent Fabius a également annoncé que la Russie avait proposé à la France d'acheminer des troupes ou matériels français dans le pays.

Il a souligné que la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) devrait compter 5.500 soldats africains et plus seulement 3.000.

"C'est plus qu'avant, car les Tchadiens se sont engagés", a-t-il expliqué, précisant que l'Europe avait décidé de former en urgence les soldats maliens.

Laurent Fabius a précisé que la France resterait "en première ligne avec les Maliens jusqu'à l'intervention de la Misma, dans quelques semaines".

"Nous n'avons pas vocation à rester éternellement au Mali", a-t-il ajouté, jugeant qu'il appartenait aux troupes africaines "d'être là durablement", même si les forces françaises pouvaient rester "en appoint".

Evoquant la proposition du Canada de transporter des forces africaines, le ministre a révélé que les Russes en avaient fait de même pour les Français.

"Il y a des transports qui seraient pour une part (assurés) par les Africains eux-mêmes, pour une part par les Européens, pour une part par les Canadiens. Et les Russes ont proposé d'apporter des moyens de transport pour les Français, donc c'est assez divers", a-t-il précisé.

Gérard Bon, édité par Hélène Duvigneau