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L'ONU veut utiliser plus de drones pour ses missions de paix

Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, le 3 décembre 2013 à Goma, en République Démocratique du Congo.

Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, le 3 décembre 2013 à Goma, en République Démocratique du Congo. - -

Afin d'améliorer l'efficacité de ses missions de maintien de la paix, l'organisation internationale souhaite utiliser davantage de technologies innovantes telles que les drones.

L'ONU devrait utiliser davantage de technologie moderne telles que les drones afin de rendre ses missions de la paix plus efficaces, mais aussi d'épargner ses Casques bleus.

"Il est clair que nous ne pouvons pas continuer à travailler au XXIe siècle avec des outils datant du XXe siècle", a estimé Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix.

Protéger les Casques bleus

S'adressant à la presse à l'occasion de la journée internationale des Casques bleus, Hervé Ladsous, leur patron, a souligné que 106 d'entre eux étaient morts dans l'exercice de leur mission en 2013. 36 autres sont décédés depuis le début de l'année, alors que leur nombre - 116.000 - a atteint un record.

Les drones, a t-il expliqué, peuvent remplacer des observateurs militaires pour surveiller un cessez-le-feu ou avertir un convoi humanitaire d'une attaque imminente. "Dans certains cas, la technologie rend moins nécessaire de déployer autant d'hommes sur le terrain et améliore les résultats", a souligné Hervé Ladsous.

Des drones au Mali, en Centrafrique et au Soudan du Sud

Des drones de surveillance sont déjà opérationnels en République démocratique du Congo (RDC). Le chef des opérations de maintien de la paix a préconisé leur utilisation dans d'autres pays tels que le Mali, la Centrafrique et le Soudan du Sud.

D'autant plus que les pays contributeurs de troupes sont parfois réticents à envoyer leurs soldats dans des situations dangereuses, a-t-il ajouté. Il a fait part à ce propos de sa "frustration" de constater que les renforts prévus pour la Mission de l'ONU au Soudan du Sud (Minuss), soit 5.500 hommes, étaient "trop lents" à se déployer.

V.P. avec AFP