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L'objectif de Paris est la reconquête totale du Mali

Militaires français sur une base aérienne malienne, près de Bamako. L'objectif de l'intervention militaire de la France et de la future force africaine est la reconquête totale du Mali où 2.000 soldats français ont été déployés ces derniers jours, a décla

Militaires français sur une base aérienne malienne, près de Bamako. L'objectif de l'intervention militaire de la France et de la future force africaine est la reconquête totale du Mali où 2.000 soldats français ont été déployés ces derniers jours, a décla - -

PARIS (Reuters) - L'objectif de l'intervention militaire de la France et de la future force africaine est la reconquête totale du Mali où 2.000...

PARIS (Reuters) - L'objectif de l'intervention militaire de la France et de la future force africaine est la reconquête totale du Mali où 2.000 soldats français ont été déployés ces derniers jours, a déclaré dimanche le ministre de la Défense.

"L'objectif, c'est la reconquête totale. On ne va pas laisser des poches de résistance", a dit Jean-Yves Le Drian, invité" de C'Politique sur France 5.

Il a expliqué que le but à terme était "de faire en sorte que la Misma, la force africaine, soit le relai de notre propre intervention."

Comme son collègue des Affaires étrangères Laurent Fabius, Jean-Yves Le Drian a souligné qu'il appartiendrait à la Mission internationale de soutien au Mali de reprendre Tombouctou, mais que l'armée française pourrait intervenir en appui.

"S'il est nécessaire, les forces africaines pourront faire appel en soutien aux forces française quand elles arriveront à Tombouctou", a-t-il dit.

Le ministre a estimé que la première phase de l'intervention française entamée le 11 janvier et qui consistait à "empêcher la progression des groupes terroristes" se déroulait "convenablement."

Il a précisé que la deuxième mission consistait à frapper les bases arrières des djihadistes, ajoutant que l'aviation française avait mené des bombardements dans les régions de Gao et de Tombouctou.

"Les forces aériennes frappent les bases arrières des terroristes, ça a été le cas dans la région de Tombouctou, ça a été le cas dans la région de Gao", a-t-il expliqué.

"Ca, ça va continuer, pour taper sur des infrastructures, des centres de commandement, de lieux de concentration, pour éviter que les groupes ne reviennent", a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que la ville de Diabali, conquise le 14 janvier par les djihadistes et où règne une certaine confusion depuis 24 heures, n'avait toujours pas été reprise par les forces maliennes.

"A l'heure où je vous parle, la ville elle-même n'est pas reprise (...) L'évolution va être positive dans les heures qui viennent", a-t-il dit.

En revanche, les forces françaises et maliennes ont repris aux islamistes le contrôle de Konna, verrou stratégique dans le centre du pays.

Jean-Yves Le Drian a souligné que la troisième mission des militaires français était "d'assurer la sécurité de Bamako, celles des institutions, de la population et de nos ressortissants", qui sont environ 6.000.

Enfin, la quatrième mission est de "préparer, aider les forces maliennes à se structurer et s'organiser et que la Misma puisse s'organiser pour aboutir à la reconquête totale du Mali".

Gérard Bon, édité par Jean-Loup Fiévet