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Henri Guaino a passé ses vacances de Noël à Tripoli

Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, reconnaît dans un entretien aux Inrockuptibles avoir passé ses vacances de fin d'années à Tripoli, mais pas "chez Kadhafi". /Photo prise le 26 octobre 2010/REUTERS/Jean Blondin

Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, reconnaît dans un entretien aux Inrockuptibles avoir passé ses vacances de fin d'années à Tripoli, mais pas "chez Kadhafi". /Photo prise le 26 octobre 2010/REUTERS/Jean Blondin - -

Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, reconnaît dans un entretien aux Inrockuptibles avoir passé ses vacances de fin d'années à Tripoli, mais pas "chez Kadhafi".

Dans l'hebdomadaire à paraître mercredi, la "plume" du chef de l'Etat explique avoir passé quatre jours et quatre nuits à l'ambassade de France dans la capitale libyenne.

Après l'ex-ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie en Tunisie et le Premier ministre François Fillon en Egypte, c'est le troisième proche du président à reconnaître avoir pris ses vacances dans un pays arabe dirigé par un régime autoritaire.

"Oui, je suis allé passer mes vacances de Noël chez l'ambassadeur de France à Tripoli. De France ! A titre personnel", précise Henri Guaino. "Je n'étais pas chez Kadhafi : j'étais en Libye chez l'ambassadeur de France. Ne tombons pas dans un terrorisme moral".

"J'étais logé dans la résidence de l'ambassadeur de France et avec notre ambassadeur à Malte, Daniel Rondeau, qui était aussi invité car ce sont des amis. L'ambassadeur, ayant une vie privée, invite ses amis et j'y suis allé à ce titre-là", explique-t-il.

Henri Guaino précise qu'il n'a rencontré aucun responsable officiel libyen et qu'il n'a "jamais rencontré de (s)a vie" le n°1 libyen.

"Il n'y avait aucune rencontre, aucune discussion, aucune invitation officielle", affirme-t-il.

Il assure avoir prévenu le président Nicolas Sarkozy de son déplacement et n'avoir "reçu aucune contre-indication" de sa part.

"Ces vacances-là, j'aurais pu aussi bien les passer à Damas ou à Alger. C'était un plaisir de vous raconter mes vacances !", conclut avec un brin d'ironie Henri Guaino.

REUTERS