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Egypte

Egypte: 17 blessés dans une explosion visant des touristes près des pyramides

L'explosion visait un car de touristes à proximité des pyramides de Guizeh.

L'explosion visait un car de touristes à proximité des pyramides de Guizeh. - JOSEPH EID / AFP

Un engin explosif a éclaté au passage d'un car de touristes près des célèbres pyramides de Gizeh, au sud-ouest de la capitale, dimanche.

Au moins 17 personnes, dont des Sud-Africains et des Égyptiens, ont été blessées ce dimanche dans une explosion qui visait un bus de touristes près des célèbres pyramides égyptiennes de Gizeh, au sud-ouest du Caire. L'engin explosif a détoné au passage de l'autocar de tourisme, près du site du nouveau musée des Antiquités égyptiennes en construction, au pied des pyramides.

Lors d'une attaque similaire en décembre, trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien avaient été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage de leur bus près du site des pyramides de Gizeh.

Des groupes extrémistes très actifs

L'attaque de dimanche intervient à un peu plus d'un mois du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des Nations organisée en Egypte du 21 juin au 20 juillet. 

L'industrie du tourisme, cruciale pour l'économie égyptienne, a été fortement affectée par l'instabilité politique et les attentats ayant suivi la révolte de 2011 qui a abouti à la chute du président Hosni Moubarak après 30 ans au pouvoir. De 14,7 millions en 2010, le nombre de visiteurs était tombé à 5,3 millions en 2016. Mais l'industrie touristique s'est redressée depuis 2017.

Depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les forces de sécurité affrontent des groupes extrémistes très actifs, dont l'organisation Daesh, principalement dans la péninsule du Sinaï (nord-est). Malgré des centaines d'arrestations et de condamnations de personnes accusées de terrorisme, des attaques continuent d'avoir lieu de manière sporadique.

Les ONG de défense des droits humains accusent régulièrement le régime du président Abdel Fattah al-Sissi de recourir à la torture et de ne pas assurer des procès équitables aux personnes poursuivies.

Benjamin Rieth avec AFP