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Des ambassades occidentales prises pour cible à Tripoli

DES AMBASSADES OCCIDENTALES PRISES POUR CIBLE À TRIPOLI

DES AMBASSADES OCCIDENTALES PRISES POUR CIBLE À TRIPOLI - -

LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne et l'Italie ont dénoncé dimanche des attaques contre leurs missions diplomatiques à Tripoli, Londres...

LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne et l'Italie ont dénoncé dimanche des attaques contre leurs missions diplomatiques à Tripoli, Londres expulsant l'ambassadeur libyen.

"La Convention de Vienne exige du régime de Kadhafi qu'il protège les missions diplomatiques à Tripoli. En manquant à cette tâche, ce régime a une fois de plus enfreint ses responsabilités et obligations internationales", dénonce le secrétaire britannique au Foreign Office, William Hague, dans un communiqué.

"Par conséquent, j'ai pris la décision d'expulser l'ambassadeur libyen", ajoute-t-il, précisant que le diplomate avait 24 heures pour obtempérer.

Selon le Foreign Office, d'autres missions diplomatiques ont également été attaquées dans la capitale libyenne.

A Rome, le gouvernement italien a condamné les actes de vandalisme contre son ambassade à Tripoli, dénonçant une action "grave et ignoble".

Selon un témoin contacté par Reuters, de la fumée s'élevait dimanche de la mission diplomatique italienne à Tripoli.

"Je me trouve de l'autre côté de la rue, en face de l'ambassade italienne. Je vois de la fumée qui s'en échappe, elle est en flammes", a dit ce témoin, joint par téléphone.

La plupart des gouvernements occidentaux ont évacué leur personnel diplomatique de Tripoli au moment des premières frappes aériennes occidentales, à la mi-mars.

Les correspondants de la presse étrangère présents à Tripoli, soumis à des restrictions de déplacement de la part du régime libyen, étaient dans l'incapacité de vérifier ces informations.

La résidence de Grande-Bretagne dans la capitale libyenne a semble-t-il été mise en sac dans la nuit de samedi à dimanche. Le ministère italien des Affaires étrangères n'a fourni aucune précision sur l'attaque de l'ambassade italienne.

Olesya Dmitracova, avec Philip Pullella à Rome et Christian Lowe à Alger, Henri-Pierre André pour le service français