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Couple de Français tué à Madagascar : deux Français interpellés

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Deux Français et une Malgache ont été libérés après leur audition ce vendredi par la police. Ils seront entendus à nouveau samedi dans l'affaire du meurtre d'un couple de Français à Tuléar, dans le sud-ouest de Madagascar, a-t-on appris de source policière.

"Un Français et son épouse malgache ont été convoqués ce vendredi matin, puis un autre Français, cité par le premier, a été entendu. Ils doivent tous revenir au commissariat pour la poursuite de l'enquête samedi", a déclaré la police locale.

Convoqué la veille par la police, le couple s'est rendu vendredi matin au commissariat central pour être auditionné, après la déposition du gardien de la maison du couple assassiné.

Selon cette déposition, le ressortissant français convoqué s'est rendu au domicile de Gérald Fontaine et Johanna Delahaye accompagné de son épouse et d'un ami après la disparition du couple. Ils ont insisté auprès du propriétaire et du gardien pour entrer dans la maison, ce qui leur a été refusé, a-t-on appris auprès de la police. "Le procureur a décidé de les faire interroger en relisant la déposition du gardien de la maison du couple assassiné", a ajouté la même source.

Agé de 48 ans et marié à une Malgache depuis 6 ans, le premier Français convoqué réside à Madagascar depuis 8 ans. Il est propriétaire d'une des principales boîtes de nuit de Tuléar depuis 2004. A plusieurs reprises, cet homme a déjeuné à la "Bernique", le restaurant de Gérald et Johanna, avec qui il s'entendait bien, selon des sources locales. La deuxième personne auditionnée est un jeune ressortissant français qui séjourne à Tuléar depuis quelques semaines pour trois mois, selon des sources locales.

La police, qui n'a jusqu'à présent pas dévoilé ses hypothèses concernant le possible mobile de l'affaire, a déjà placé six suspects malgaches sous mandat de dépôt. Gérald et Johanna ont été assassinés il y a deux semaines sur une plage située à quelques kilomètres de Tuléar.

Le 12 avril dernier, ils s'étaient rendus à la Batterie, plage peu fréquentée et réputée dangereuse. Leurs corps avaient été découverts quelques jours plus tard portant des traces de coups.