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Coup d'État au Niger: la France soutient "l'ensemble des conclusions adoptées" au sommet de la Cédéao

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, à Lauterbourg (Bas-Rhin), le 21 juillet 2023.

La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, à Lauterbourg (Bas-Rhin), le 21 juillet 2023. - FREDERICK FLORIN / AFP

Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a apporté "son plein soutien à l'ensemble des conclusions" adoptées lors du sommet de la Cédéao sur le Niger, qui a ordonné le déploiement de sa "force en attente" pour y restaurer l'ordre constitutionnel.

Dans un communiqué transmis à la presse ce jeudi soir, le Quai d'Orsay indique que la Paris "affirme son plein soutien à l'ensemble des conclusions adoptées" par les représentants des États membres de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), réunis en sommet extraordinaire pour discuter de la situation au Niger.

La Cédéao a ordonné jeudi le déploiement d'une "force en attente" pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, et qui devrait intervenir "dans les plus brefs délais", selon le président ivoirien Alassane Ouattara.

"Les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n'y aura pas d'intervention militaire, tout dépend d'eux", a martelé Alassane Ouattara.

Vers une intervention militaire?

La menace d'un recours à la force avait été brandie la première fois le 30 juillet lors d'un précédent sommet de la Cédéao: un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, sous peine d'intervention armée. Mais rien ne s'est passé à son expiration dimanche.

Depuis, les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de négociations de la Cédéao. Les putschistes ont annoncé la formation d'un gouvernement dans la nuit de mercredi à jeudi.

À quoi sert la Cedeao ?
À quoi sert la Cedeao ?
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La Cédéao, qui espère toutefois toujours parvenir à une résolution pacifique de la crise, n'a précisé lors de son sommet à Abuja aucun calendrier, ni le nombre ou l'origine des militaires composant cette "force en attente".

En outre, Paris "réitère sa ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du Président Bazoum et de sa famille", ajoute le ministère français des Affaires étrangères dans un bref communiqué

Ariel Guez avec AFP