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Afrique

Centrafrique : Paris condamne la poursuite des hostilités

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Le Quai d’Orsay a condamné les hostilités entre loyalistes et rebelles en Centrafrique et appelle toutes les parties à négocier. Un peu plus tôt, le président centrafricain avait demandé de l’aide à la France et aux Etats-Unis.

Alors que l’ambassade de France en Centrafrique était attaquée mercredi par des manifestants fidèles au président, la France a, ce jeudi, condamné « la poursuite des hostilités en République centrafricaine de la part des mouvements rebelles ». Le Quai d’Orsay appelle à régler « par le dialogue » la crise en Centrafrique et invite « toutes les parties centrafricaines à s'engager de bonne foi dans les négociations qui s'ouvriront prochainement à Libreville » entre le gouvernement centrafricain, les mouvements rebelles et l'opposition démocratique.
La coalition rebelle du Séléka (Alliance en sango, la langue nationale) s'est en effet emparée de villes stratégiques et menace Bangui, la capitale.

Le président centrafricain appelle à l’aide

En parallèle, le président centrafricain François Bozizé a demandé à la France et aux Etats-Unis de l'aider à repousser les rebelles du Séléka. « Nous demandons à nos cousins français et aux Etats-Unis, qui sont des grandes puissances, de nous aider à repousser les rebelles sur leurs positions initiales afin de permettre un dialogue à Libreville pour résoudre cette crise », a-t-il dit lors d'un discours prononcé sur la place principale de Bangui. Un peu plus tôt dans la matinée, François Hollande avait déclaré que la France n'était pas présente en Centrafrique pour « protéger un régime » mais « pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique ».

Mathias Chaillot avec agences