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Afrique

Centrafrique: deux manifestants tués par balle à Bangui

Les manifestants réclament le départ de la présidente de transition centrafricaine et du contingent burundais.

Les manifestants réclament le départ de la présidente de transition centrafricaine et du contingent burundais. - -

Deux personnes ont été tuées par balles, ce vendredi, en marge d'une manifestation dans la capitale centrafricaine, Bangui. Plusieurs blessés ont été signalés.

Regain de violences à Bangui, capitale de Centrafrique. Des rafales de tirs dans le centre-ville ont été signalées, ce vendredi, où les manifestants ont regagné les rues. Deux manifestants ont été tués par balle et plusieurs blessés ont été déplorés, lors de manifestations réclamant le départ de la présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et du contingent burundais de la force africaine.

Au moins trois autres personnes ont été blessées par balle, dont deux grièvement. Elles ont été conduites à l'hôpital communautaire de Bangui.

Les forces Sangaris et Misca "déterminées"

Dans un communiqué diffusé peu de temps après cette nouvelle flambée de violences, les forces française Sangaris et africaine Misca en Centrafrique ont annoncé que'elles réagiraient "avec la plus grande détermination à toute prise à partie" de leurs soldats ou de menace contre des habitants de Bangui.

Les forces "Misca et Sangaris jugent préoccupante la situation pour les habitants de Bangui" et lancent un appel au calme dans un communiqué adressé aux radios centrafricaines.

"Banguissois, ne vous opposez pas aux mouvements de la force internationale. Ne construisez pas de barricades, ne gênez pas ses opérations", demandent la Misca et Sangaris.

Bangui replonge dans la violence

Lors de ces dernières quarante-huit heures, la capitale centrafricaine a replongé dans la violence. Mercredi, l'attaque d'une église par un groupe armé avait fait au moins 15 morts, dont un prêtre, et une trentaine de blessées.

La capitale centrafricaine est restée sous extrême tension jeudi, avec des barricades érigées en ville et des échauffourées entre jeunes et soldats africains.

S. D avec AFP