Algérie: l'armée a tué le chef des assassins d'Hervé Gourdel

Le chef du groupe jihadiste ayant revendiqué l'assassinat d'Hervé Gourdel  a été tué mercredi par l'armée algérienne.

L'armée algérienne a abattu à l'est d'Alger le chef du groupe jihadiste Jund Al-Khilafa, qui a revendiqué en septembre l'enlèvement suivi de l'exécution du touriste français Hervé Gourdel, ont affirmé mardi des médias algériens, qui ont affiché la mort de ce chef islamiste à leur Une. Aucune confirmation de cette information n'a pu être immédiatement obtenue de source officielle.

Trois jihadistes tués au total

Abdelmalek Gouri, 37 ans, dont le groupe a fait allégeance à l'organisation Etat islamique (EI), a été tué avec des deux autres jihadistes à Sidi Daoud, à 60 kilomètres à l'est d'Alger, dans le département de Boumerdès où il est né, selon Nahar TV. D'après la chaîne, les services de sécurité ont bien identifié son corps.

L'armée a diffusé mardi soir deux photos de Gouri alias Khaled Abou Souleïamne, dont l'une montrant son cadavre, qui apparait allongé sur le dos, portant un survêtement et un pull en laine, la barbe soigneusement rasée. L'autre montre un adolescent, cheveux bouclés et visage glabre.

Un ancien bras-droit du chef d'AQMI

Khaled Abou Souleimane était un ancien bras droit du chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel. Il faisait partie d'une phalange de ce groupe à l'origine des attentats suicide contre le palais du gouvernement et un bâtiment de l'ONU en 2007 à Alger.

Samedi, l'armée algérienne avait annoncé avoir tué trois jihadistes lors d'une opération de ratissage à Sidi Daoud, précisant qu'il y avait parmi eux un "dangereux terroriste" recherché depuis 1995, date depuis laquelle Abdelmalek Gouri est recherché.

Des armes, une importante quantité de munitions et des explosifs ont notamment été saisis par l'armée lors de cette opération, selon le communiqué de l'armée diffusé samedi.

A.S. avec AFP