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Accueil royal pour Obama, en visite d'Etat en Grande-Bretagne

Barack Obama et la reine Elizabeth II au palais de Buckingham, à Londres. Le président américain et son épouse Michelle ont été salués mardi par 41 coups de canon à leur arrivée à Londres pour une visite d'Etat de deux jours destinée à souligner la "relat

Barack Obama et la reine Elizabeth II au palais de Buckingham, à Londres. Le président américain et son épouse Michelle ont été salués mardi par 41 coups de canon à leur arrivée à Londres pour une visite d'Etat de deux jours destinée à souligner la "relat - -

par Jeff Mason et Steve Holland LONDRES (Reuters) - Barack Obama et son épouse Michelle ont été salués mardi par 41 coups de canon à leur arrivée à...

par Jeff Mason et Steve Holland

LONDRES (Reuters) - Barack Obama et son épouse Michelle ont été salués mardi par 41 coups de canon à leur arrivée à Buckingham Palace pour une visite d'Etat de deux jours destinée à souligner la "relation spéciale" entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Le couple présidentiel a été accueilli par la reine Elizabeth et le prince Philip ainsi que par le prince Charles et son épouse Camilla.

Londres est, après l'Irlande, la deuxième étape du président américain, qui doit assister jeudi en France au sommet du G8 à Deauville avant de gagner la Pologne en fin de semaine.

Avant Barack Obama, un seul autre président américain - George W. Bush en 2003 - avait effectué une visite d'Etat en Grande-Bretagne.

Bien que les deux gouvernements aient des divergences sur des dossiers tels que la Libye - où les Américains semblent en recul par rapport aux Européens - Barack Obama et le Premier ministre britannique, David Cameron, ont souligné dans une tribune parue dans le Times le statut unique de la relation américano-britannique.

"Ce n'est pas seulement l'histoire qui nous unit. Qu'il s'agisse de faire la guerre ou de redresser l'économie, nos besoins et nos convictions sont les mêmes", écrivent-ils.

Les deux dirigeants doivent annoncer la formation d'un conseil de sécurité nationale américano-britannique chargé de la coopération en matière de sécurité et du partage de renseignements, a indiqué un responsable de l'administration Obama.

"PRINTEMPS ARABE"

Barack Obama doit prononcer mercredi à Westminster Hall un discours dans lequel il pourrait exposer ses vues sur la situation en Libye où les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan - Grande-Bretagne et France - ont lancé en mars, sous mandat de l'Onu, des raids aériens afin de protéger les civils libyens menacés par les forces de Mouammar Kadhafi.

Il devrait aussi examiner avec David Cameron l'état de la lutte contre les islamistes et des relations avec le Pakistan après la mort d'Oussama ben Laden, chef d'al Qaïda, tué par des forces spéciales américaines le 2 mai au Pakistan.

Le chef de la Maison blanche s'efforcera en outre d'obtenir l'adhésion des Britanniques à son appel un faveur d'un soutien aux mouvements pro-démocratie dans le monde arabe.

Pour la première partie, la plus protocolaire, de sa visite, le président américain a participé à un déjeuner officiel avant d'être invité par la reine à visiter la galerie des portraits.

Il a pu y lire une page du journal intime de George III qui, vers 1783, constate que "l'Amérique est perdue", avant d'envisager les possibilités de commercer avec les Américains et de souligner l'importance d'une "amitié future".

Le couple présidentiel américain loge dans la "suite belge", où le prince William et sa jeune épouse Catherine ont passé leur nuit de noce, le mois dernier. Ces derniers n'ont pas participé à la cérémonie d'accueil du président et de Michelle Obama, mais ils les ont rencontrés en privé.

Barack Obama a déposé une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, à l'Abbaye de Westminster, et il devait avoir un entretien avec David Cameron avant de participer à un dîner officiel offert par la souveraine.

Avec Keith Werr, Nicole Dupont pour le service français, édité par Gilles Trequesser