A cause d'une dépressurisation de la cabine, un avion de Delta Airlines fait une rapide descente de 9000 mètres

Aux Etats-Unis, les passagers du vol reliant Atlanta à Fort Lauderdale ont vécu plusieurs minutes d'angoisse mercredi. A cause d'une dépressurisation de l'appareil, les pilotes ont dû effectuer une descente rapide de 9000 mètres en à peine huit minutes.

"Le chaos s’est abattu sur les passagers." Les occupants du vol Delta Airlines 2253 reliant Atlanta à Fort Lauderdale, aux Etats-Unis, ont eu une terrible frayeur mercredi soir quand leur avion a effectué une descente rapide de 9000 mètres en environ huit minutes, rapporte la chaîne WSB.

Cette impressionnante manoeuvre a dû être déclenchée par les pilotes qui ont constaté une dépressurisation de l’appareil. En haute altitude, l’air est beaucoup moins dense qu’au sol. Il faut donc créer un air respirable en cabine grâce à la pressurisation car sans elle, un être humain s’évanouirait en quelques secondes.

"C’était vraiment effrayant"

Lorsque la pressurisation est défaillante, les masques à oxygène situés au-dessus des sièges tombent automatiquement devant les passagers. C’est ce qui s’est passé mercredi soir dans cet avion.

Et malgré les appels de l’équipage à ne pas paniquer, les passagers ont été submergés par une vague d’angoisse.

"Pendant 60-90 secondes, on ne savait pas du tout ce qui se passait. C’était vraiment effrayant. Certains étaient en hyperventilation, d’autres avaient beaucoup de mal à respirer", raconte au média américain Harris Dewoskin, à bord de l’avion au moment de l’incident.

Une fois à terre, le soulagement

La trajectoire de l’avion a finalement été modifiée à la suite de cette dépressurisation, l’appareil a atterri à Tampa, en Floride. De retour sur la terre ferme, les passagers ont fait part de leur soulagement.

Sur Twitter, l’un d’entre eux a remercié le commandant de bord et l’équipage et a expliqué avoir "envoyé un texto à ma femme et à mon père pour leur dire que je les aimais. J’ai dit à ma mère que je l’aimais et j’ai serré mon fils très fort."

Ambre Lepoivre