BFMTV
International

10 ans de prison pour Tarek Aziz pour atrocités visant des Kurdes

Tarek Aziz, condamné en octobre à la peine capitale pour persécution de formations islamiques en Irak, a écopé lundi d'une condamnation à dix ans de prison pour atrocités contre les Kurdes. /Photo prise le 1er juillet 2004/REUTERS

Tarek Aziz, condamné en octobre à la peine capitale pour persécution de formations islamiques en Irak, a écopé lundi d'une condamnation à dix ans de prison pour atrocités contre les Kurdes. /Photo prise le 1er juillet 2004/REUTERS - -

BAGDAD (Reuters) - Tarek Aziz, condamné en octobre à la peine capitale pour persécution de formations islamiques en Irak, a écopé lundi d'une...

BAGDAD (Reuters) - Tarek Aziz, condamné en octobre à la peine capitale pour persécution de formations islamiques en Irak, a écopé lundi d'une condamnation à dix ans de prison pour atrocités contre les Kurdes.

Le Haut Tribunal a, en revanche, acquitté deux demi-frères de Saddam Hussein dans cette affaire de meurtres et de déplacements de Kurdes, faute de preuves suffisantes.

"La cour a rendu son verdict concernant cinq accusés, dont Tarek Aziz, qui étaient inculpés d'atrocités commises contre des Kurdes chiites, et l'a condamné à dix ans de réclusion", a déclaré le juge Mohamed Abdoul-Sahib, porte-parole du Haut Tribunal.

Ancien bras droit du "raïs" irakien dont il a longtemps été le "visage présentable" pour l'étranger, Tarek Aziz, 74 ans, a longtemps dirigé la diplomatie irakienne.

A la mi-novembre, le président irakien Djalal Talabani, un Kurde, avait déclaré sur France 24 qu'il ne signerait pas l'acte de condamnation à mort de l'ancien vice-Premier ministre de Saddam Hussein. On ignore si son refus de signer l'acte de condamnation à mort de Tarek Aziz l'empêchera d'être exécuté.

Les deux demi-frères de Saddam Hussein relaxés lundi - Babaaoui Ibrahim al Hassan et Ouatban Ibrahim al Hassan - ont déjà écopé d'une condamnation à mort en 2009 pour leur rôle dans la mort de dizaines de commerçants exécutés après avoir été accusés d'avoir relevé les cours de leurs denrées en violation du contrôle des prix par l'Etat.

Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre 2006 pour crimes contre l'humanité.

Mouhanad Mohamed, Jean-Loup Fiévet pour le service français