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Grenoble: 8 établissements scolaires fermés après des alertes à la bombe

La ville de Grenoble (Photo d'illustration).

La ville de Grenoble (Photo d'illustration). - Philippe Desmazes

Huit établissements scolaires de Grenoble ont été fermés par les autorités ce jeudi après des alertes à la bombe. De telles alertes, ont touché plus de 160 établissements depuis le début de l'année et se sont à chaque fois révélées fausses.

Des alertes à la bombe ont été reçues dans huit établissements scolaires de Grenoble, entraînant leur fermeture temporaire, a indiqué jeudi la préfecture de l'Isère. Des équipes de déminage sont sur place pour des "levées de doutes", selon France 3.

"Des alertes à la bombe ont été reçues dans huit établissements scolaires de Grenoble. En accord avec la rectrice, le préfet Louis Laugier a décidé leur fermeture jusqu'à la levée de doute", a indiqué la préfecture dans un communiqué sur son compte X (anciennement Twitter), sans plus de détails dans l'immédiat.

Selon France 3, tous les établissements concernés seraient des lycées. "Les élèves sont mis en sécurité", a fait savoir la préfecture.

Deux collèges déjà touchés en début de semaines

Mercredi, une alerte à la bombe avait déjà entraîné la fermeture toute la matinée d'un collège de Grenoble, avant l'intervention d'une équipe de déminage qui n'a découvert aucun objet suspect. L'alerte a été levée aux environs de 11h.

La veille, mardi, une autre alerte du même type avait conduit au confinement et à l'évacuation d'un autre collège à L'Isle-d'Abeau dans le nord du département de l'Isère, selon la presse locale.

Un phénomène massif en 2023

Selon des informations de RMC, le nombre de fausses alertes à la bombe n'a jamais été aussi élevé en France: plus de 160 établissements ont été visés depuis le début de l'année. Selon la police nationale, ces établissements sont répartis sur 46 départements.

RMC observe que les alertes envoyés dans les établissements scolaires sont souvent très similaires, voire identiques: il s'agit de menaces de faire exploser un établissement pour des motivations terroristes. À chque fois, les établissements sont évacués et les forces de l'ordre sont mobilisées.

Pour de fausses alertes de ce type, les reponsables peuvent encourir jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

Gillet Glenn avec AFP