BFM Grand Littoral
Grand Littoral

Mort de Philippe à Grande-Synthe: les deux mineurs mis en examen défavorablement connus des services de police

Lors d'une conférence de presse, organisée ce vendredi 19 avril, la procureure de la République de Dunkerque a décrit le profil des adolescents mis en cause. L'un a été reconnu coupable de plusieurs faits de "violences". L'autre a notamment déjà été condamné pour "dégradations".

L'enquête se poursuit. Ce vendredi 19 avril, Charlotte Huet, la procureure de la République de Dunkerque, a annoncé la mise en examen pour "assassinat" des deux mineurs interpellés dans le cadre de l'enquête sur la mort de Philippe, 22 ans, tué à Grande-Synthe (Nord) dans la nuit du 15 au 16 avril dernier.

Durant cette conférence de presse, la magistrate est revenue sur les antécédents judiciaires des deux mis en cause, âgés de 14 et 15 ans. Tous deux ont été placés en détention provisoire en fin de journée.

Le mineur de 14 ans déclaré coupable de "plusieurs faits de violence"

Le plus jeune des deux a été "déclaré coupable de plusieurs faits de violences", a-t-elle annoncé. Ces faits en question remontent aux mois de juillet, août et décembre 2023.

En revanche, à ce stade, aucune sanction n'a été prononcée concernant ces différents faits. Pour ces affaires, l'individu de 14 ans sera jugé au mois de mai prochain.

Pour le moment, et dans l'attente de ces jugements, il est soumis à "une mesure éducative judiciaire provisoire".

Celui de 15 ans déjà condamné pour "dégradations"

En ce qui concerne le plus âgé des deux mis en cause, il a été condamné pour des faits de "dégradations" commis en mars 2022, indique la procureure de la République de Dunkerque.

Il a aussi été déclaré coupable de "vols en réunion", commis au mois d'août 2023. Il sera jugé pour ces faits en juin prochain. Comme le mineur de 14 ans, lui aussi est soumis à "une mesure éducative judiciaire provisoire".

Dans le cadre de l'enquête, requalifiée du chef d'"assassinat" parce que "le meurtre aggravé par la circonstance de guet-apens" a été retenu, les investigations se poursuivent et doivent permettre d'identifier "d'autres suspects".

Martin Regley Journaliste