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Pas-de-Calais: un homme condamné à 4 mois de prison avec sursis pour avoir tué son chien avec un fusil

Une balance de la justice. (Illustration)

Une balance de la justice. (Illustration) - -

Son chien a grogné lorsque le propriétaire allait le punir à coups de martinet pour avoir fait ses besoins à l'intérieur de la maison. L'homme l'a alors abattu.

Quatre mois de prison avec sursis pour avoir tiré une balle dans la tête de son chien. Un trentenaire a été condamné le 6 juillet dernier pour avoir tué son chien avec un fusil, a indiqué l'association Stéphane Lamart, constituée partie civile lors du jugement du propriétaire.

Les faits se sont déroulés le 23 octobre dernier, à Étaples dans le Pas-de-Calais. Le lendemain, le maître du chien s'est rendu de lui-même au commissariat d'Étaples pour avouer avoir tué son chien Tyson âgé de 3 ans et demi.

La gendarmerie avait reçu un signalement d'un éleveur le même jour. Ce dernier leur indique avoir vendu un American Bully à l'homme en 2019 et qu'il a récemment appris la mort du chien par un coup de fusil.

Une volonté de "punir" son chien

Au domicile de l'homme, rue de la Pierre Trouée, la police découvre deux autres chiens enfermés dans des caisses. Dans le jardin, ils constatent de la terre retournée. Le propriétaire des chiens a indiqué avoir enterré son chien après l'avoir tué.

Le mis en cause a expliqué aux forces de l'ordre avoir voulu "punir" son chien car il avait fait ses besoins à l'intérieur du domicile pendant son absence. Alors qu'il voulait utiliser un martinet, le chien a grogné. Pris de colère, l'homme de 37 ans l'a alors abattu d'une balle dans la tête. Le propriétaire du chien possédait trois armes, dont deux non déclarées.

L'audience devant le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer a eu lieu le 1er juin après le dépôt d'une plainte pour atteinte à la vie volontaire d'un animal domestique.

Le prévenu a finalement été condamné à quatre mois d'emprisonnement avec sursis accompagnés d'une interdiction de détention d'un permis de chasse pendant deux ans et de la suspension du sien. Il a également interdiction de détention d'une arme soumise à autorisation pendant deux ans.

Reconnu coupable, il a enfin réglé 300 euros à l'association Stéphane Lamart au titre des dommages et intérêts et 800 euros pour les frais judiciaires.

Juliette Moreau Alvarez