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Nord: l'association PETA demande un mémorial pour les 120 cochons tués dans un accident de la route

L'association a envoyé une lettre au maire de Houtkerque pour demander l'autorisation d'installer un mémorial sur la route où l'accident s'est produit.

Après le brutal accident de la route qui a causé la mort de 120 cochons transportés dans un camion mardi à Houtkerque, dans le Nord, l'association PETA France demande un mémorial pour les animaux tués.

Elle a écrit une lettre à Samuel Bever, au maire de la commune, lui demandant l'autorisation d'installer ce mémorial sur la départementale 947, où s'est produit l'accident.

"Notre plaque sensibiliserait au fait que les cochons morts lors de cet accident étaient des individus intelligents et sensibles, qui tenaient à leurs vies tout comme chacun de nous tient à la nôtre", écrit l'association dans son courrier.

L'association appelle à devenir végan

L'association a proposé un exemple de ce à quoi ce mémorial pourrait ressembler. Une sorte de pierre tombale, gravée d'une tête de cochon. "En souvenir des cochons qui ont souffert et sont mort dans un accident de camion sur cette route", pourrait-on y lire. "Si nous étions tous végans, cela ne se serait pas produit."

L'association PETA propose d'ériger un mémorial pour les 120 cochons tués à Houtkerque dans un accident de la route.
L'association PETA propose d'ériger un mémorial pour les 120 cochons tués à Houtkerque dans un accident de la route. © Peta

Pour rappel, l'accident s'est produit mardi soir vers 21h30. Un camion transportant 200 cochons est entré en collision avec une voiture. Les chauffeurs des deux véhicules ont été légèrement blessés lors de l'accident et ont été transportés au centre hospitalier d'Hazebrouck.

En revanche, 120 des 200 cochons transportés dans le camion sont morts. Un type d'accident qui reste fréquent, rappelle PETA France.

"Les animaux élevés et tués pour la nourriture souffrent du jour de leur naissance jusqu’au jour où ils sont chargés dans des camions pour leur voyage terrifiant jusqu’à l’abattoir, où on les égorge, parfois alors qu’ils sont encore conscients", déclare Iris Douzet, porte-parole de l'association.

Laurène Rocheteau