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Environnement

Tarn: 675 euros d’amende pour un excès de vitesse de 1 km/h

Pour 1 km/h d'excès de vitesse, une conductrice se retrouve contrainte de régler 675 euros.

Pour 1 km/h d'excès de vitesse, une conductrice se retrouve contrainte de régler 675 euros. - Pixnio (Photo d'illustration)

Une jeune conductrice du Tarn se retrouve dans une situation inconfortable après avoir mal rempli le formulaire pour régler une amende pour excès de vitesse.

Elle paie très cher son mini-excès de vitesse. Une jeune conductrice de Labruguière (Tarn) est contrainte de régler la somme de 675 euros pour avoir dépassé de 1 km/h la vitesse autorisée, rapporte La Dépêche.

Cette mère de famille, installée à son compte, a récemment reçu un avis de contravention pour avoir roulé à 91 km/h au lieu des 90 autorisés. Elle a aussitôt réglé l’amende d’un montant de 45 euros.

Elle pensait que cet incident était réglé, pourtant, début novembre, l’automobiliste reçoit un nouveau courrier lui réclamant cette fois la somme de 450 euros, ou 675 euros si elle souhaite contester.

Elle ignore conduire un véhicule de société

Si l’administration lui demande une somme plus importante c’est parce qu’elle estime que la jeune femme n’a pas correctement rempli le formulaire au moment de régler sa contravention. La conductrice n’a pas coché une case signifiant que tout propriétaire d’un véhicule de société doit dénoncer le nom du conducteur du véhicule au moment de l’infraction.

Problème: la jeune femme ne savait pas que sa voiture était déclarée comme étant un véhicule de société. Elle a fini par se rappeler, qu’au moment d’acheter son auto, le concessionnaire lui a demandé son numéro Siret pour bénéficier d’une remise auprès du constructeur.

"Mais en aucun cas ce véhicule n’est déclaré comme appartenant à ma société. Il a été payé avec mon compte bancaire personnel et ne figure pas dans les papiers de mon entreprise individuelle. Aucune mention ne figure d’ailleurs sur ma carte grise," explique-t-elle.

Selon elle, le concessionnaire a probablement signalé l’existence de sa société. Pour sortir de cette situation, l’automobiliste a décidé de faire un recours.

Hervine Mahaud