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Environnement

Sarcophage de Tchernobyl : un mur et un toit s'effondrent

Le chantier du sarcophage de Tchernobyl, en avril 2012.

Le chantier du sarcophage de Tchernobyl, en avril 2012. - -

Le toit artificiel et une partie des murs qui protègent le réacteur 4 de Tchernobyl, en Ukraine, se sont effondrés ce mardi. "Aucun changement radiologique" n'a été détecté, a affirmé le service de presse de la centrale.

Une partie des murs et du toit qui protègent le réacteur 4 de Techernobyl, en Ukraine, se sont effondrés ce mardi, selon le journal La Pravda et l'agence de presse Ria Novosti, cités par Le Monde.fr.

Les dégâts, provoqués par l'accumulation de neige sur les structures, ont touché une surface de 600 m² et endommagé un bâtiment annexe du réacteur.

Selon le service presse de la centrale, il n'y aurait aucune raison de s'inquiéter puisque "les constructions en question ne constituent pas une partie substantielle de l'enceinte de confinement". Toujours selon ce service, "aucun changement de la situation radiologique n'est détecté".

Les salariés évacués

Contacté par Le Monde, le groupe Bouygues - l'un des actionnaires avec Vinci de Novarka, le consortium européen chargé de construire une nouvelle enceinte de confinement autour du réacteur - a confirmé l'effondrement.

"A peu près dix mètres de toiture d'un bâtiment abritant des turbines de l'ancien réacteur numéro 4 se sont effondrés, apparemment à cause du poids de la neige", a expliqué une porte-parole du constructeur. "Mais il s'agit d'un bâtiment conventionnel, qui ne dégage pas de rayonnement en soi", a-t-elle ajouté.

Selon le service de presse de la centrale, l'effondrement n'a pas fait de victime, ni provoqué de hausse de la radioactivité. Près de 80 employés de Vinci et Bouygues ont toutefois été évacués "par précaution", car des poussières radioactives pourraient être présentes dans l'atmosphère.

Le réacteur 4 de Tchernobyl a explosé en avril 1986, dégageant un nuage de fumée radioactive. Un premier mur de confinement avait alors été construit autour du réacteur pour empêcher la propagation des résidus radioactifs. Depuis avril 2012, une nouvelle structure est en construction, pour palier à la première, qui s'est dégradée avec le temps.