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Pollution de l'air à Paris: des mesures dévoilées lundi

Un cycliste au Trocadéro le 11 mars 2014

Un cycliste au Trocadéro le 11 mars 2014 - -

Si la circulation alternée instaurée en mars à Paris a permis de baisser de 6% la concentration de particules pendant le pic de pollution, de nombreux efforts restent à faire pour améliorer la qualité de l'air tout au long de l'année.

Le bilan de la circulation alternée instaurée le 17 mars en plein pic de pollution en région parisienne est enfin dressé: la concentration de particules a été baissée de 6%. La circulation alternée a eu un "impact quantifiable et visible", conclut Aiparif. "Une réelle diminution de l'exposition aux particules et une diminution encore plus forte de l'exposition au dioxyde d'azote liée à la mise en place de l'action a pu être révélée", constate l'organisme dans son rapport.

Mais il faut "une action pérenne de grande envergure sur le trafic" pour s'attaquer à la pollution chronique, et pas seulement aux pics, qui touche entre 1 et 4 millions de Franciliens chaque année.

Le plan de Paris dévoilé lundi

L'adjoint de la maire de Paris en charge du logement, Ian Brossat (PCF), et son homologue en charge des Transports, Christophe Najdovski (EELV), présenteront lundi leurs "vœux" pour la mandature en matière de de lutte contre la pollution.

La circulation alternée et la gratuité des transports en commun pendant les pics de pollution ainsi que la sortie du diesel et la création de zones d'action prioritaire pour l'air font partie des pistes déjà dévoilées.

L'exemple danois

En matière de mobilité douce, Paris se targue de disposer de 700 kilomètres de pistes cyclables. Mais le chiffre s'appuie beaucoup sur les pistes en contresens non protégées et peu incitatives. Une équipe de BFMTV s'est rendue à Copenhague où les aménagements ont poussé plus d'un habitant sur deux à se déplacer à vélos.

350 km de pistes cyclables sillonnent ainsi la ville, des pistes isolées des voitures et même surélevées pour certaines. Six ponts ont même été spécialement conçus pour les adeptes de la petite reine. Les feux qui leur sont réservés leur permettent de démarrer avant les voitures, explique Clotilde Imbert, une Française installée sur place. Une révolution qui n'a pas encore touché la France.

Karine Lambin