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Le Vélib' version trottinette testé dans le sud de Paris

Les trottinettes en libre-service vont être testées dans le sud de Paris.

Les trottinettes en libre-service vont être testées dans le sud de Paris. - Lea Marzloff - Flickr

Plusieurs communes au sud de Paris vont prochainement proposer un service de trottinettes en libre-service en lien avec la Société du Grand Paris et le Stif. En cas de succès, le dispositif pourrait se développer ailleurs en Ile-de-France.

Après Vélib' et Autolib', un nouveau service qui pourrait bien s'appeler Trottilib' va être expérimenté dans les Hauts-de-Seine. Dans un secteur réparti entre Clamart, Châtillon et Montrouge, des trottinettes vont être mises en libre-service. La start-up Knot a été sélectionnée pour installer le service, après un appel à projet de la Société du Grand Paris et du Stif. 

L'objectif, faciliter les déplacements sur le dernier kilomètre, en sortant du métro ou pour rejoindre le bus sur son trajet quotidien. Grâce à une application mobile, les trottinettes mises à disposition pourront être débloquées. 

Une quarantaine de trottinettes en libre-service

Cinq bornes vont être installées à Montrouge et trois autres à Châtillon pour un total d'une quarantaine de trottinettes, indique Le Figaro. Si l'expérimentation est concluante, les bornes devraient disparaître. 

"Nous avons pour objectif, à terme, de proposer des trottinettes connectées sans borne, dotées dans cadenas intelligent, qui permettraient ainsi aux utilisateurs d'aller jusqu'à leur destination finale", indique Polina Mikhaylova, co-fondatrice de Knot au Figaro

Côté tarifs, ils seront particulièrement attractifs pendant la phase de test. Les trottinettes seront en location 0,99€ pour 2 heures avec la possibilité de payer directement pour 20 heures d'utilisation (4,99€) ou 50 heures (9,99€). Les tarifs définitifs n'ont pas encore été dévoilés. 

Le service qui mettra à disposition un modèle pliable de trottinette pourra être testé dès le 19 juin pour une durée de deux mois, précise la mairie de Montrouge sur son site internet. En cas de succès, le dispositif pourrait être prolongé de 18 mois. 

Carole Blanchard