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Environnement

Le Modern Express remorqué vers le port espagnol de Bilbao

Le cargo Modern Express a dérivé sept jours dans le Golfe de Gascogne

Le cargo Modern Express a dérivé sept jours dans le Golfe de Gascogne - Loïc Bernardin - AFP

Le cargo devrait rejoindre le port espagnol mercredi matin alors que "le risque de pollution" des côtes françaises est désormais éloigné. Le cargo poursuivait lundi soir sa route dans des conditions météo "plutôt favorables" pour la suite des opérations.

Les autorités espagnoles ont accepté lundi que le cargo Modern Express, qui dérivait depuis sept jours dans le Golfe de Gascogne, soit remorqué vers le port de Bilbao au Pays basque espagnol. La préfecture maritime a aussi précisé qu'il n'y a plus de risque d'échouage en France et notamment sur les côtes landaises.

"Le remorqueur Centaurus éloigne actuellement le navire Modern Express de la côte. Il fait route vers l'ouest à 2 noeuds (env. 4 km/h), et se situe à 65 km de la côte" landaise, annonce la préfecture dans un communiqué. "Le navire est maintenant suffisamment éloigné pour ne plus craindre d'échouage sur les côtes des Landes. Nous avons été informés par les autorités espagnoles qu'elles ont accepté la demande de l'armateur d'accueillir le navire à Bilbao", qu'il devrait approcher mercredi matin, précise-t-elle.

"On prend beaucoup de précaution"

Le cargo poursuivait lundi soir sa route dans des conditions météo "plutôt favorables" pour la suite des opérations, a indiqué la préfecture maritime. "On prend beaucoup de précaution parce que la houle est toujours assez forte, avec des creux d'environ 3 mètres. Mais le vent a bien baissé" et souffle "de 20 à 28 km/heures", a-t-on précisé de même source.

Quatre experts sur le bateau

En milieu de journée, l'opération de la "dernière chance" pour remorquer le Modern Express avait été couronnée de succès. Plus de quatre heures durant, à 44 km des côtes, le Centaurus, un remorqueur espagnol, avait tenté de se connecter au cargo de 164 mètres.

L'opération a été menée par quatre experts de Smit Salvage, la société néerlandaise spécialisée dans le sauvetage de navires engagée par l'armateur du navire, qui ont profité d'une accalmie météo. Au total, cinq navires étaient engagés dans la délicate opération: la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet, avec à son bord un hélicoptère, deux remorqueurs espagnols, le remorqueur français L'Abeille Bourbon, affrété par la Marine nationale, ainsi qu'un bâtiment de dépollution.

la rédaction avec AFP