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Environnement

"France nation verte": Borne veut lancer 22 chantiers relevant de la planification écologique

La Première ministre Elisabeth Borne, le 17 septembre 2022 à Paris

La Première ministre Elisabeth Borne, le 17 septembre 2022 à Paris - JULIEN DE ROSA © 2019 AFP

Il "faut une mobilisation de tous: État, collectivités, entreprises, citoyens", plaide dans les colonnes de "Libération" Elisabeth Borne, qui doit présenter vendredi sa méthode en matière de planification écologique.

Dans un entretien à Libération, Elisabeth Borne affirme vouloir lancer 22 chantiers relevant de la planification écologique dont elle a été chargée et qui seront portés sous la bannière "France nation verte".

Ces chantiers "couvrent les domaines de la vie quotidienne: la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer", auxquels s'ajoutent "la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans)", et chaque chantier se déclinera en "plans d'action", détaille la Première ministre.

"Une première synthèse" de cette planification sera établie "d"ici la fin de l"année" et enrichie "au fur et à mesure", explique Elisabeth Borne, en soulignant que "chacun pourra suivre l'avancement des actions sur un site internet".

"Ne pas stigmatiser" les Français

Elisabeth Borne doit présenter vendredi dans le XVIIIè arrondissement de Paris sa méthode en matière de planification écologique, en amont d'un Conseil national de la refondation sur le climat et la biodiversité.

"Les collectivités ont un rôle crucial dans les mobilités, l'aménagement du territoire, la gestion de l'eau et des déchets", même s'il "faut une mobilisation de tous: État, collectivités, entreprises, citoyens", insiste la cheffe du gouvernement.

Interrogée pour savoir si elle assume de dire aux Français qu'il faut manger moins de viande ou moins prendre l'avion, Elisabeth Borne répond ne pas vouloir "stigmatiser les gens sur leur façon de vivre".

"Il faut donner des alternatives, éviter de cliver" et "donner envie d'autre chose", ajoute-t-elle.

Elle dit encore "(comprendre) bien sûr l'inquiétude de jeunes qui se demandent quelle planète nous sommes en train de leur laisser" et estime que "cette planification doit permettre de leur dire que l'on agit".

A.G avec AFP