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Environnement

Dans l'Oise, "retour à l'envoyeur" pour des déchets abandonnés

Des bouteilles de plastique recyclées

Des bouteilles de plastique recyclées - THOMAS SAMSON / AFP

Exaspéré par les déchets sauvages déposés dans sa commune, un maire de l'Oise a lancé en novembre dernier l'opération "Retour à l'envoyeur". Chaque semaine, les services municipaux récupèrent les ordures pour les déposer devant la porte de leurs propriétaires.  Une mesure qui permet au maire de lutter contre la "délinquance écologique".

Pour venir à bout des dépôts illégaux de déchets, le maire d'une commune de l'Oise a décidé de les renvoyer à leurs propriétaires. C'est en novembre dernier que Christophe Dietrich, l'élu sans étiquette de Laigneville et ancien policier, décide de mettre en place cette mesure. Dans un reportage diffusé sur France 3 Picardie, il estimait que le dépôt de déchets sauvages était de "la délinquance écologique". Depuis, chaque semaine, les employés municipaux ramassent ces ordures abandonnées, constituées de gravats et de déchets verts.

"Retour à l'envoyeur"

Appelée "Retour à l'envoyeur" l'opération a depuis permis de diminuer drastiquement la proportion d'ordures sauvages. L'élu affirme à Ouest France que "chaque week-end, il y a avait en moyenne cinq déversements. On en a compté quatre pour les deux mois d'été". La première opération a permis d'éliminer 10 tonnes d'ordures. Une fois les déchets récupérés, les équipes municipales les rendent à leur propriétaire, en les déposant devant leur porte. 

Des indices pour retrouver les auteurs 

Chaque week-end, les services municipaux, accompagnés du maire, se lancent donc dans une enquête. Pour identifier les responsables d'un dépôt sauvage l'équipe fait le lien entre les déchets et les éventuels propriétaires. Par exemple "le nom et l'adresse d'une élève sur un carnet de liaison, ou la tenue de travail portée dans une pizzeria ont permis de confondre les pollueurs" explique le maire à Ouest France. Selon l'élu, la proportion de déchets abandonnés a diminué de 90% en moins d'un an. 

M.L.