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Climat

Ouragan Irma: les Caraïbes en alerte

L'ouragan Irma, qui approche ce lundi soir des Caraïbes, a été placé en catégorie 4 sur une échelle qui en compte cinq. Haïti, la Républicaine dominicaine et Cuba ou encore Porto Rico sont en alerte.

L'ouragan Irma s'approche de l'est des Caraïbes où plusieurs îles comme Porto Rico, Haïti et les petites Antilles ont été placées en état d'alerte, a annoncé lundi le centre américain de surveillance des ouragans (NHC). Irma, un ouragan de catégorie 4 sur une échelle qui en compte 5, avec des vents qui ont atteint 215 km/h, devrait continuer de se renforcer "au cours des deux prochains jours" a indiqué le NHC.

La Guadeloupe, en vigilance orange cyclone

Irma devrait atteindre le nord de Porto Rico, un territoire américain, à 8H00 mercredi (12H00 GMT), provoquant dans son sillage une montée du niveau de la mer jusqu'à 3 mètres au-dessus de la normale, jusqu'à 25 centimètres de précipitation et de "grandes vagues destructrices". Le gouverneur Ricardo Rossello Nevares a activé la garde nationale et a annoncé l'ouverture d'abris pour accueillir jusqu'à 62.000 personnes. Un porte-avions américain doté d'un hôpital de campagne et de dizaines d'appareils capables de mener des missions de sauvetage et d'approvisionnement, a été placé par précaution dans la région, a indiqué Alejandro de la Campa de la division Caraïbes de l'Agence fédérale des situations d'urgence (Fema).

La trajectoire d'Irma est encore incertaine, mais plusieurs projections placent sur son passage Haïti, la République dominicaine et Cuba avant de se diriger vers le nord en direction de la Floride, puis, éventuellement, la côte Est des États-Unis. En Haïti, les autorités ont lancé le premier niveau d'alerte disant se préparer à "des menaces de fortes pluies, de forts vents, de fortes houles et des risques d'éboulement, de glissement de terrain et d'inondation", selon un communiqué de la protection civile. En Guadeloupe, passée en vigilance météo orange cyclone, la population a été invitée par la préfecture à "rester à l'écoute" et "se tenir informée" de l'évolution du phénomène.

R.V. avec AFP