Intempéries: les Alpes-Maritimes placées en vigilance orange

Après un dimanche plutôt calme, les orages ont repris dans le sud de la France. Le département des Alpes-Maritimes, placé en vigilance orange, rejoint l'Ardèche, la Drôme, le Var et le Vaucluse.

On avait annoncé le déluge. Il n'est jamais arrivé. La journée de dimanche a été calme sur le front des intempéries pourtant annoncées dans le sud de la France. Lundi matin, l'alerte rouge Météo-France a été levée dans le Gard, suivie de l'alerte orange dans les Bouches-du-Rhône, sorti de la vigilance. Dans la nuit de dimanche à lundi, des averses orageuses ont tout de même repris en Ardèche, la Drôme et le Var, qui devraient être touchés par des orages "localement forts" dans la journée.

Ces trois départements, ainsi que le Vaucluse, sont toujours en vigilance orange, jusqu'à lundi 16h au moins. Des crues sont toujours en cours en Ardèche, ajoute Météo-France dans son dernier bulletin. 

L'alerte levée dans le Gard et l'Hérault

L'alerte orange inondations, pluies et orages a revanche été levée dans le Gard, l'Hérault et la Lozère, qui passent en vigilance météorologique jaune. Des départements sous vigilance où les pompiers déployés n'ont quasiment pas eu à sortir dimanche. Les pluies se sont limitées au massif des Cévennes et aux contreforts du Massif central. 

En Ardèche, des inondations de caves et de garages ainsi que des éboulements sur plusieurs routes ont obligé les pompiers à une soixantaine de sorties, notamment dans le nord-ouest du département Très peu d'interventions en revanche dans l'Hérault, le Gard, le Tarn, l'Aveyron, la Drôme. Le Tarn et l'Aveyron, rétrogradés de "vigilance orange" à vigilance jaune" dimanche, ne sont plus concernés par les intempéries.

Conséquence: dimanche, les habitants étaient nombreux à s'étonner du contraste entre vigilance maximale et faiblesse des précipitations. Dans le Gard, à Uzès, certains commerçants, touchés par l'obligation de fermeture des terrasses, jugeaient "aberrante" la surmédiatisation d'orages qui finalement n'ont pas eu lieu. 

A nîmes, il n'a pas plus la nuit dernière. Mais les rues portent toujours les stigmates des inondations des jours passés, ainsi que le relève notre envoyé spécial, Guillaume Hoair.

Juliette Deborde (avec AFP)