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Charleville-Mézières, Saint-Quentin, Reims... Ces villes où l'ensoleillement a été le plus faible en février

Ciel gris (photo d'illustration).

Ciel gris (photo d'illustration). - JOEL SAGET / AFP

De nombreuses stations météorologiques ont battu leur record du mois d'ensoleillement le plus faible en ce mois de février depuis 1991, nous rapporte Météo-France.

Un ciel qui avait bien grise mine en ce mois de février. De nombreuses stations de Météo-France ont battu leur record du plus faible ensoleillement pour un mois de février depuis le début des relevés en 1991. C'est le cas de 64% d'entre elles, d'après les données de l'agence météorologique que BFMTV.com s'est procuré.

Sans forcément atteindre des records, les trois-quarts du territoire ont eu un plus faible niveau d'ensoleillement que la moyenne mensuelle de référence établie entre 1991 et 2020.

Carte fournie par Météo-France du rapport de l'ensoleillement en février 2024 à la moyenne mensuelle de référence 1991-2020.
Carte fournie par Météo-France du rapport de l'ensoleillement en février 2024 à la moyenne mensuelle de référence 1991-2020. © Météo-France

En haut du podium de la grisaille: Charleville-Mézières, une commune située dans les Ardennes, dans le Grand-Est. Elle n'a connu que 12 heures 35 de soleil, alors que la moyenne pour cette ville au mois de février est de presque 69 heures. Son record maximum avait été battu en 2003, une année où l'été avait été marqué par une canicule.

En deuxième et troisième positions des villes les moins ensoleillées selon Météo-France se trouvent respectivement Saint-Quentin dans l'Aisne (Hauts-de-France) avec 22 heures 43 de soleil et Reims (station de l'aérodrome de Reims - Prunay) dans la Marne (Champagne-Ardennes) avec 24 heures 16.

Provence-Alpes-Côte d'Azur, la région la plus ensoleillée

S'en suivent, pour compléter le top 10, la station de l'aéroport de Beauvais et la commune de Bailleul-le-Soc dans l'Oise (Hauts-de-France), Orly dans le Val-de-Marne et Melun en Seine-et-Marne (Île-de-France) ainsi que Brest et Rouen.

Carte fournie par Météo-France de la durée d'ensoleillement en France en février 2024.
Carte fournie par Météo-France de la durée d'ensoleillement en France en février 2024. © Météo-France

Plus on descend vers le sud, et plus particulièrement vers le sud-est de la France, plus la durée d'ensoleillement se rapproche de la moyenne mensuelle. C'est la région Provence-Alpes-Côte d'Azur qui a le plus profité de la vitamine D en ce mois de février, tout en restant proche de sa moyenne.

Les cinq villes qui ont le plus bénéficié du soleil le mois dernier se trouvent dans cette région du sud de la France: Marignane avec 173 heures, Saint-Auban avec 169 heures, la station de Nîmes-Courbessac avec 166 heures, Embrun avec 161 heures et enfin l'île du Levant au large de Hyères avec 161 heures également.

Seul le département des Pyrénées-Orientales en Occitanie se situe légèrement au-dessus de sa moyenne mensuelle.

Côté température en revanche, le changement climatique continue d'affecter le thermomètre. Météo-France faisait état à la fin du mois de février du troisième hiver le plus chaud jamais mesuré en France.

Avec une température moyenne supérieure de 3,6°C par rapport aux normales de la période 1991-2020, février 2024 est le deuxième mois de février le plus chaud jamais enregistré derrière 1990 (+4°C). C'est aussi le 25e mois d'affilée à ne pas passer sous les normales.

Juliette Brossault