Vers la fin des toutes petites pièces?
C’est l’une des (nombreuses) préconisations du rapport Cap 22, censé fournir des pistes pour réduire la dépense publique: la fin des pièces de 1 et 2 centimes. D’abord, car cela permettrait d’économiser le coût de leur production. Fabriquer une pièce de 1, 2 ou 5 centimes représente en effet une dépense de 3 à 4 centimes. Soit, pour certaines, plus de deux fois leur valeur faciale…
Plusieurs pays, dont la Belgique, l’Irlande ou la Finlande, ont déjà franchi le pas. La France pourrait donc prochainement suivre, et même, à terme, aller plus loin.
Lutter contre la fraude
Car c’est bien vers une société sans argent liquide que veulent se diriger les autorités. Avec deux principales motivations: la lutte contre la fraude fiscale, évidemment, mais aussi la bataille contre "l’argent sale", celui du terrorisme ou du grand banditisme.
En revanche, si la disparition des petites pièces de monnaie devrait être relativement bien acceptée par l’opinion, il en sera tout autre en ce qui concerne les billets de banque. D’abord, car les Français aiment la discrétion, et que certains achats ne soient pas "traçables".