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Wall Street limite la casse, avec l'espoir d'une résolution de la crise Credit Suisse

Wall Street, coeur financier des Etats-Unis, à New York, le 4 janvier 2022

Wall Street, coeur financier des Etats-Unis, à New York, le 4 janvier 2022 - ANGELA WEISS © 2019 AFP

Le Dow Jones a reculé de 0,87%, l'indice Nasdaq a gagné 0,05% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,69%.

La Bourse de New York a terminé sur une note contrastée mercredi, limitant la casse après avoir vu un signe positif dans l'intervention des autorités suisses pour contenir la chute de Credit Suisse, dernier établissement chahuté par le séisme qui agite le secteur bancaire.

La banque centrale suisse (BNS) a en effet annoncé, en fin de journée, qu'elle était prête à mettre des liquidités à disposition de l'institution zurichoise "en cas de besoin".

Le Dow Jones a finalement reculé de 0,87%, l'indice Nasdaq a gagné 0,05% et l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,69%.

"Il n'y a que deux grandes banques suisses", a observé Jack Ablin de Cresset Capital. "Je les vois mal en laisser une des deux faire défaut. C'est la perception des investisseurs."

Déjà au supplice lundi, les banques américaines régionales californiennes First Republic (-21,37%) et PacWest (-12,87%) ont de nouveau été prises pour cibles. Mais certains établissements qui avaient été touchés en début de semaine, comme Western Alliance (+8,30%) ou Comerica (+3,06%), ont réussi à poursuivre le rebond entamé mardi.

Reprise des taux obligataires

Autre boulet pour le Dow Jones, les pétrolières, aux abois avec le dérapage des cours du brut, qui ont terminé à leur plus bas niveau de clôture depuis décembre 2021. Chevron (-4,33%), ExxonMobil (-4,97%) et Occidental Petroleum (-5,63%) ont tous été sanctionnés.

Signe d'un certain appaisement en fin de séance, les taux obligataires se sont repris. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans, le plus suivi actuellement, ressortait à 3,87%, après être descendu, plus tôt, jusqu'à 3,71%, un plus bas de six mois.

Wall Street a également digéré quelques indicateurs notamment les ventes au détail aux Etats-Unis qui se sont contractées en février.

Une étude distincte a indiqué que les prix à la production ont chuté de manière inattendue le mois dernier, offrant un motif d'espoir dans la lutte contre l'inflation, au lendemain de données montrant une décélération des prix à la consommation, souligne Reuters.

Ces indicateurs ont alimenté l'hypothèse que la banque centrale américaine procède à une hausse des taux de 25 points de base, et non 50 points de base, à l'issue de sa réunion de politique monétaire la semaine prochaine.

OC avec AFP et Reuters