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Vaccins et tests: le gouvernement anticipe des dépenses encore plus importantes en 2022

Un test PCR (illustration)

Un test PCR (illustration) - Bertrand Guay

Selon les Echos, l'exécutif compte provisionner entre 5 et 6 milliards d'euros dans le cadre du budget de la Sécurité sociale. Une somme supérieure à celle inscrite pour 2021.

Si le nombre de primo-vaccinés devrait atteindre début septembre les 50 millions de Français, la crise est loin d'être terminée, surtout pour les finances publiques.

Selon les informations des Echos, l'exécutif devrait inscrire une provision fixée entre 5 et 6 milliards d'euros au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2022 pour couvrir la facture des tests, des vaccins et de la campagne de vaccination.

Courant août, le ministère de la Santé avait indiqué prévoir deux milliards d'euros rien que pour l'achat des vaccins. Selon les Echos, le chiffre devrait encore un peu gonfler pour atteindre 2,2 milliards auxquels il faut donc ajouter un milliard d'euros pour la campagne vaccinale. Reste la question du dépistage dont l'enveloppe est fixée sur une fourchette de 1,5 à 2 milliards d'euros.

Hausse des tests

En réalité, difficile de prévoir le coût des tests. Si la plupart ne devraient plus être remboursés à partir de courant octobre, un certain nombre seront toujours pris en charge par la Sécurité sociale (notamment ceux prescrits par un médecin) et c'est évidemment la trajectoire de l'épidémie qui guidera leur utilisation massive ou non.

Pour 2021, le gouvernement avait provisionné 4,3 milliards d'euros pour couvrir tous ces coûts mais rien que le dépistage devrait coûter au moins 4,9 milliards d'euros cette année. La mise en place du pass sanitaire a, en effet, entrainé une hausse importante du nombre de tests.

L'année 2022 pourrait être marquée par une éventuelle extension de la campagne vers les enfants et par la mise en place d'un rappel pour les adultes. A noter que le gouvernement ne fait que provisionner des sommes à dépenser pour l'année prochaine.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business