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Elon Musk assure que Twitter ne risque plus la faillite mais "il reste beaucoup de travail"

Elon Musk, en février 2022

Elon Musk, en février 2022 - AFP

Dans un podcast publié ce weekend sur Youtube, Elon Musk a affirmé que Twitter n'est "plus sur la voie rapide de la faillite" tout en admettant que des efforts sont encore nécessaires.

Depuis sa reprise de Twitter en octobre dernier, Elon Musk a multiplié les expérimentations en tous genres: le nombre d'interactions générées par un tweet est désormais affiché et le multimilliardaire a même annoncé quitter la direction du réseau social, conformément aux résultats du sondage qu’il a lui-même mis en ligne ce lundi.

Dans un podcast publié ce weekend sur Youtube, Elon Musk en dit plus sur la situation économique de Twitter: "C'est une véritable montagne russe... Il y a des hauts et des bas, c'est le moins que l'on puisse dire, mais dans l'ensemble, cela semble aller dans la bonne direction", explique-t-il. "Nous avons réussi à maîtriser les dépenses, et la société n'est donc plus sur la voie rapide de la faillite."

Un avenir économique incertain

Malgré le rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars, la santé financière de la société questionne: deux semaines après avoir pris le contrôle, Elon Musk avait averti les employés que la société pourrait ne pas "survivre à la prochaine récession économique". C’est d'ailleurs ce qui a pu le motiver à mener le licenciement de plus de la moitié des effectifs - avant de se raviser in extremis.

Il faut dire que l’enjeu est de taille car le patron de SpaceX a du vendre près de 4 milliards de dollars d’actions Tesla pour s’offrir le réseau à l’oiseau bleu. Ses prises de positions politiques controversées ont également refroidis certains des annonceurs de la plateforme.

"Mon taux d'erreur et mon rôle de tweeteur en chef diminueront avec le temps, mais au début, nous ferons beaucoup plus d'erreurs parce que je suis nouveau”, se défend-il. Reste à savoir si cela lui suffira à payer les intérêts de la dette de plus de 12 milliards d’euros qu’il a contractée pour acheter Twitter.

Pierre Berthoux