Vers une livraison du dernier kilomètre plus responsable

[CONTENU PARTENAIRE] Le Groupe Star Service est né il y a 35 ans. Il assure la livraison du dernier kilomètre pour les acteurs de quatre marchés différents : le retail, la santé, la restauration commerciale, collective et la pièce de rechange automobile (automotive). Hervé Street, Président du Groupe Star Service, nous explique comment la livraison s’adapte aux nouveaux usages, et surtout aux attentes en matière de RSE.

Quel bilan tirez-vous des deux années précédentes ?

Le Groupe Star Service a toujours eu pour habitude de travailler dans l’urgence, et plus encore durant cette période. Nos pics d’activité ont été essentiellement définis par les phases de confinement et de déconfinement. Malgré les défis, nous avons su être agiles. La Covid a aussi accéléré des tendances déjà constatées, notamment l’attrait des Français pour le e-commerce, le drive et la livraison à domicile en général. Nous estimons que ces deux années équivalent environ à 3 à 5 ans de prévision.

Les demandes de livraison sont devenues de plus en plus nombreuses. Elles étaient d’abord contraintes, puisque les particuliers ne pouvaient pas beaucoup sortir de chez eux. Ils ont peu à peu pris conscience que ce service leur était utile, et surtout, qu’il était rapide et fiable, avec des colis livrés en bon état, en temps et en heure. Depuis, beaucoup se sont convertis à la livraison. Star Service a réussi à transformer une contrainte en une motivation.

Quels sont aujourd’hui les besoins de vos clients en termes de livraison ?

Nous devons améliorer notre processus et proposer ainsi une offre toujours plus diversifiée. Notre logistique du dernier kilomètre doit par exemple s’adapter aux nouveaux usages, comme la livraison le jour même, sur rendez-vous ou encore offrir la possibilité de reprogrammer sa livraison à tout instant.

Il y a 15 ans, le consommateur était déjà appelé consom’acteur. Bien que la transition soit lente, l’acte d’achat doit être un acte responsable. Et pour cause, le consommateur souhaite obtenir des informations sur l’article commandé : qui l’a produit, qui le livre, et dans quelles conditions. Des facteurs externes (comme le respect de l’environnement et le modèle social) ont désormais toute leur importance dans le secteur de la livraison à domicile.

Comment peut-on rendre la livraison plus responsable ?

Au premier abord, cela paraît délicat. Le secteur de la livraison à domicile est un métier difficile. De plus, nous occupons de la voirie, ce qui peut être considéré comme de la pollution visuelle, et nous produisons des émissions dues au rejet d’énergies carbonées ou décarbonées. Néanmoins, Star Service entend s’engager dans des actes qui font sens.

D’abord, en simplifiant ce qui peut l’être d’un point de vue logistique : la planification et l’optimisation font partie du quotidien de nos équipes afin de toujours perfectionner notre logistique. Par ailleurs, depuis sa création, le Groupe agit contre toute précarité et opte pour un modèle salarial. Aujourd’hui, 90 % de nos salariés sont en CDI, et nous menons une politique Ressources Humaines engagée, leur offrant de véritables perspectives d’évolution. Leur épanouissement dans l’entreprise et leur montée en compétences nous tiennent à cœur. C’est pourquoi 90 % de nos managers se composent d’individus formés et issus du terrain.

Qu’en est-il de l’environnement ?

L’action de Star Service est double ! Nous transformons d’abord nos véhicules utilisant des énergies fossiles en véhicules utilisant des énergies propres (électriques, GNV). Nous acquérons cette année 300 nouveaux véhicules électriques au sein de notre flotte. Des livraisons peuvent également s’effectuer à pied, en triporteur ou en biporteur. Un million de livraisons propres sont d’ailleurs réalisées par Star Service chaque année.

Notre deuxième acte est un acte volontaire et compensatoire. Star Service a en effet noué un partenariat avec l’entreprise Reforest’Action. Pour l’heure, nous avons planté plus de 60 000 arbres au Pérou. Ce projet s’inscrit dans notre politique de contribution carbone et génère de nombreuses externalités positives : stockage de CO2, préservation de la biodiversité ou encore soutien envers les populations locales.

Enfin, comment envisagez-vous l’évolution de votre secteur d’activité ?

Je pense qu’il est appelé à se développer et à mieux s’organiser. La route est encore longue pour que la logistique du dernier kilomètre soit complètement intégrée à nos villes. Il est temps de travailler avec des promoteurs immobiliers pour que la cohabitation entre flux de marchandises et flux d’êtres humains soit pacifique et surtout comprise par tous et toutes !

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