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Une professionnalisation de la transaction des pharmacies

[ CONTENU PARTENAIRE ] La transaction d’officines a fortement évolué pour devenir un métier complexe, nécessitant de multiples expertises. C’est ce dans quoi se spécialise le cabinet Pharma Cession Conseil, comme nous l’explique son président, Hugues Spriet.

Quels sont les services qu’offre Pharma Cession Conseil ?

Nous faisons de la transaction d’officines, ou cession de fonds de commerce de pharmacies. C’est un métier de niche, très peu connu du grand public, en dehors des professionnels, les pharmaciens ou les jeunes diplômés. Ce métier a énormément évolué au cours des dernières décennies : avant, c’était de simples intermédiaires entre le vendeur et l’acquéreur. Nous sommes devenus experts sur la valorisation et la transaction de pharmacies, nous touchons aussi bien le commercial, avec la mise en relation entre l’offre et la demande, que la comptabilité, pour la valorisation des outils de travail. Nous aidons aussi sur les démarches bancaires, d’assurance et le suivi juridique, la remise du dossier au Conseil de l’Ordre des pharmaciens, et jusqu’à la remise des clés.

Comment le marché évolue-t-il, notamment avec le Covid ?

Le marché de la transaction s’est professionnalisé, ainsi que la valorisation des outils de travail. Il y a 20 ans, une pharmacie était valorisée simplement sur le chiffre d’affaires TTC. Aujourd’hui, nous sommes sur des critères différents : les chiffres bien évidemment, avec la rentabilité, nous parlons d’EBE, excédent brut d’exploitation re-traité, nous parlons d’activité, donc du chiffre d’affaires re-traité, mais aussi l’environnement médical, avec l’âge des médecins, la réserve foncière, puisque les pharmacies ont et auront besoin de plus en plus de m², et enfin nous étudions l’implantation de la concurrence. Tous ces éléments n’étaient pas étudiés avant, mais le sont aujourd’hui pour avoir un prix qui a du sens.

Avant ou après le Covid, la méthodologie de valorisation des outils de travail n’a pas changé. Dans l’EBE re-traité, nous enlevons tout ce qui est à caractère exceptionnel, comme des travaux par exemple. Sur 2020 et 2021, il y a eu un chiffre d’affaires dit Covid, avec les tests et la vaccination. Nous le re-traitons de l’activité et de la rentabilité. Il y a une frustration au niveau des vendeurs, qui se disent « nous nous sommes investis dans cette mission », et ils se sentent un peu lésés que nous ne prenions pas en compte cette activité. Notre métier est d’essayer de trouver un consensus. Pour fixer un prix de pharmacie, il y a beaucoup de psychologie aujourd’hui.

Vous êtes implantés régionalement, quels sont vos projets de développement ?

Nous sommes principalement dans les Hauts-de-France. Nous avons créé un GIE au niveau de notre cabinet, et notre volonté c’est de devenir une marque nationale dans les dix ans. Nous avons actuellement ouvert un cabinet en Martinique Guadeloupe, à Caen pour la Normandie-Maine, et à Lyon pour la région Rhône-Alpes. Nous avons le projet d’ouvrir prochainement sur le secteur de l’Alsace-Lorraine. Nous cherchons aujourd’hui à créer d’autres cabinets à part entière avec des hommes ayant la même philosophie et la même volonté.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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