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STOLECT : « Le stockage de l’énergie est indispensable à sa décarbonation »

[CONTENU PARTENAIRE] Parce que le stockage de l’énergie représente un enjeu considérable, STOLECT a conçu dans ce domaine une solution durable, unique sur le marché pour mieux intégrer les énergies renouvelables. Les explications de Jean-François Le Romancer, Président de la société.

Quels enjeux représente la décarbonation de l’énergie ?

Le besoin en électricité varie au cours de la journée, mais il est permanent. Il est, certes, nécessaire de développer l’éolien et le solaire. Mais si on souhaite réellement décarboner les mix énergétiques, il faut aussi faire en sorte que cette énergie devienne pilotable, qu’elle soit donc disponible lorsque l’on en a besoin. Or, cela peut être le cas même s’il n’y a ni vent, ni soleil. Le rôle de STOLECT est de faire en sorte que l’on puisse stocker à grande échelle cette électricité et la rendre disponible en fonction des besoins des industriels et des collectivités. Les technologies actuelles ne sont pas disponibles à l’échelle suffisante.

Comment répondez-vous concrètement à ce problème ?

Nous avons développé une solution industrielle durable. Elle s’appuie sur l’utilisation de matériaux naturels, recyclables ou recyclés et permet de stocker l’électricité à très grande échelle. Nous nous adressons aux sites industriels et aux collectivités. Le cas d’application le plus rentable consiste dans le remplacement des centrales à fioul. On trouve ces dernières dans de nombreux endroits en France et dans le monde. Le scénario d’application le plus courant pour notre solution de stockage implique son intégration à la centrale photovoltaïque d’une collectivité ou d’une entreprise industrielle. Ces entités cherchent à renforcer leur autonomie énergétique et à réduire leur impact carbone. Avec STOLECT, elles renforcent leur autonomie et maîtrisent leurs factures en consommant par exemple pendant la nuit l’électricité produite par leurs panneaux photovoltaïques en journée.

Justement, quels marchés visez-vous prioritairement ?

Nous nous adressons d’emblée à un marché mondial. Actuellement, nous visons particulièrement des pays comme le Canada, l’Australie et certains pays du Moyen-Orient qui ont des besoins importants dans le domaine, et sommes en discussions avancées avec plusieurs acteurs dans ces pays. Le continent africain est également l’une de nos cibles car de nombreuses zones y sont alimentées par du fioul, lui-même transporté par camion sur des centaines de kilomètres. Or, ces zones ont un potentiel solaire très important. Enfin, en termes de segment de marché, nous nous intéressons à des sites industriels et tout particulièrement à différents types d’infrastructures comme les ports (pour l’alimentation électrique des grands bateaux de croisière à quai qui brûlent du fioul lourd et émettent des particules) et les aéroports. Ces derniers possèdent des réserves foncières importantes pour lesquelles la production solaire peut être significative. Notre solution de stockage leur permet non seulement d’accéder à l’électricité nécessaire, au moment où ils en ont besoin, mais également de réaliser des économies sur leurs factures énergétiques, et de limiter significativement leur empreinte carbone.

Dans le domaine du transport, vous avez d’ailleurs développé un partenariat avec la SNCF…

C’est bien le cas. La SNCF héberge à Rennes notre premier système en production. Il sera opérationnel dans le courant du premier trimestre 2025. Pour la SNCF, l’électricité représente un enjeu très important puisqu’elle en est le premier consommateur en France (entre 2 et 3 % de la consommation totale de France) avec de forts pics en matinée et en soirée, lorsque les Français se rendent et reviennent du travail. Or, à ces deux moments de la journée, la production solaire et faible, tandis que les prix de l’électricité sur les marchés y sont les plus élevés ; prix qui ont flambé avec le déclenchement de la guerre en Ukraine. C’est dans ce contexte que la SNCF a créé sa filiale SNCF Renouvelables avec l’ambition de produire 30 % de son électricité via le solaire photovoltaïque à l’horizon 2030.

Comment allez-vous financer votre développement ?

Nous sommes en train de lancer une série A d’un montant de l’ordre de 10 millions d’euros. Le tour de table devrait être bouclé durant le premier semestre de cette année.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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