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Le gaz liquide, une énergie qui se réinvente

[CONTENU PARTENAIRE] Utilisé par des milliers d’entreprises, le gaz liquide évolue désormais pour se décarboner. Antargaz accélère sur le sujet et propose notamment des offres de biopropane. Sa présidente, Anne de Bagneux, nous parle de leurs enjeux.

Présentez-nous l’expertise d’Antargaz ?

Antargaz est une entreprise française du secteur de l’énergie, avec plus de 80 ans d’expérience. Historiquement, nous fournissons du gaz liquide, propane ou butane, qui se transporte et se stocke facilement. Il s’utilise comme carburant pour les véhicules légers, sous le nom de GPL-C, mais aussi sous forme de bouteilles pour la cuisson par exemple, ou de citernes pour des usages de chauffage ou de process thermiques.

Nos clients sont des entreprises, des particuliers et des agriculteurs implantés sur les 25 000 communes non raccordées au gaz naturel. Nous avons 135 000 entreprises clientes, qui utilisent notre gaz pour leurs process, notamment dans l’agroalimentaire ou les travaux publics. 10 millions de foyers français utilisent nos bouteilles, et plus de 200 000 véhicules utilisent le GPL-C.

Depuis 2022, nous allons plus loin, avec notre partenaire Wenergy, en proposant aux professionnels un accompagnement dans le domaine de l’efficacité énergétique qui se renforce encore cette année.

En quoi le gaz liquide répond aux enjeux de souveraineté énergétique ?

Face aux enjeux d’indépendance et de résilience énergétique, le gaz liquide est une énergie essentielle. Elle ne provient pas de Russie, et n’est donc pas touchée par les questions d’approvisionnement. Beaucoup de grandes entreprises sont venues nous voir depuis un an pour convertir une partie de leurs process du gaz naturel au gaz liquide, afin d’éviter tout risque de pénurie et de maîtriser leurs coûts, car notre énergie a augmenté, mais avec peu de fluctuation et de volatilité.

En quoi cette énergie peut s’inscrire dans un mix énergétique équilibré et décarboné ?

Nous sommes convaincus qu’il est essentiel de conserver une diversité dans le mix énergétique français, et la crise énergétique l’a montré. En parallèle, nous sommes en pleine transition pour décarboner cette énergie. Nous avons lancé des offres biopropane pour les entreprises. Ce biopropane est produit à partir d’huiles usagées, en France, ce qui permet de relocaliser notre production. Celui-ci permet de réduire en moyenne de 73% les émissions de CO2 par rapport au propane conventionnel. En Angleterre, nous travaillons également sur un nouveau produit, le RDME, produit à partir de déchets. Il pourra remplacer ou être mélangé au gaz propane. Notre ambition est d’injecter au moins 15% de gaz liquide renouvelable dans notre offre d’ici 2030

Aujourd’hui, on parle beaucoup d’électrification, mais il est important de rappeler que 80% des usages de nos clients industriels ne bénéficient pas de solutions techniques pour l’être. Nous sommes convaincus que notre énergie a de l’avenir, et qu’elle est essentielle pour certains usages dont il faut assurer la pérennité. Nous sommes mobilisés pour que les décideurs politiques nous donnent le temps de poursuivre cette transition.

Vous appliquez également ces engagements pour réduire vos propres émissions ?

Nous avons engagé depuis longtemps des programmes d’économie d’énergie sur nos sites industriels, que nous accélérons compte tenu du contexte. Nous travaillons aussi sur leur solarisation, et nous serons capables d’autoproduire 30% de nos besoins dans les prochains mois. Sur la partie logistique, nous nous sommes engagés à réduire de 25% nos émissions d’ici 2025. Pour cela, nous avons déjà plus de 160 camions fonctionnant avec du HVO, un biocarburant produit en France, et nous allons continuer à investir.

Aujourd’hui, notre mission est de contribuer à accompagner une transition totale vers les gaz liquides renouvelables à horizon 2050. Dans ce contexte, Antargaz compte occuper une place centrale au sein de cette filière essentielle à la préservation du mix énergétique français.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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