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La réhabilitation du métier de promoteur immobilier

[CONTENU PARTENAIRE] Fort d’une expérience de plus de 30 ans dans l’immobilier, Marc AMZALLAG a créé POLYCITÉS en 2010, société intervenant dans le domaine de la Promotion Immobilière Résidentielle (Logements et Résidences Étudiants). En conformité avec la volonté de son dirigeant de pratiquer ce métier en restant proche de ses acquéreurs, POLYCITÉS tient à maintenir son statut d’entreprise indépendante. Dans le prolongement de la crise immobilière actuelle, Marc AMZALLAG souhaite restaurer l’image du métier de promoteur immobilier, en basant son action sur une expertise ancienne et des convictions liées à la dimension humaine de celui-ci totalement méconnue.

Quel est le rôle du promoteur immobilier ?

Pourquoi pensez-vous qu’il est aujourd’hui indispensable de réhabiliter la profession d'opérateur immobilier ?

Aujourd’hui, de nombreux préjugés subsistent basés sur une forte méconnaissance et une méfiance à l’égard de notre profession. Il convient de rappeler que nous occupons un rôle essentiel dans la production de logements, en répondant notamment à une demande récurrente d’une partie importante de la population d’accéder à la propriété. Nous ne pouvons donc remplir notre mission, en affrontant, outre les difficultés de notre activité, un déficit d’image parfois injuste, tant auprès des acquéreurs que du grand public et cela, alors même que l’acte de construire reste empreint d’une véritable noblesse.

La période de forts bouleversements et d’incertitudes que nous traversons doit paradoxalement constituer une opportunité pour redonner à cette activité une image plus conforme à sa noblesse d’antan. L’immobilier n’échappe pas à ce renouveau, et nous devons peut être être plus à l’écoute des besoins exprimés par les collectivités ou leurs habitants. Nous réfléchissons au réemploi non pas uniquement des matériaux, mais aussi des lieux déjà construits. Faire une place au « déjà là » comme par exemple la reconversion de parkings en coworking ou locaux d’activités. Mais, pour cela, il faut que le législateur accompagne les acteurs du cadre de vie et du cadre de ville pour que toute action soit collective et dans une dynamique partagée.

Une certaine flexibilité de gestion est aujourd’hui nécessaire pour nous permettre d’imaginer la réaffectation de l’espace en fonction de l’évolution des usages. Un exemple actuel est celui du village olympique des athlètes pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Immédiatement après les JO, une grande partie du village sera transformée en logements sur la base de permis de construire à double usage pour la population et plus de 3 000 logements étudiants permanents seront créés, contribuant ainsi à résoudre le problème de pénurie de logements pour ces derniers.

La transition écologique passe également par votre secteur d’activité ?

Je dirai même que la transition écologique passe nécessairement par l’immobilier en général et le logement en particulier. En effet, les enjeux auxquels nous sommes confrontés, liés à l'évolution des attentes de la société (démographique, économiques, environnementaux, sans omettre les retraites), trouvent des réponses vertueuses dans l’acte de construire.

L’acte de bâtir des logements est donc un passage obligé pour mettre en œuvre et accompagner ces différents enjeux, car avec une croissance démographique (même moindre), le besoin de se loger ne cesse de croître. C’est pourquoi nous avons donc un rôle majeur et proactif à jouer dans la transition écologique, et nous avons prouvé, au cours des crises précédentes,notre capacité de résilience et d’adaptation aux nouveaux usages. Encore faut-il le faire un peu savoir pour réhabiliter l’image de notre métier.

Nos projets vont d’ailleurs souvent au-delà des normes réglementaires dans la mise en œuvre des usages futurs : télétravail, bornes de recharge électriques, compost, potagers urbains, afin de faire de l’habitation des lieux de vie, de rencontre voire d’apprentissage. Notre action a donc un impact direct sur le mode de vie de demain, lequel s’inscrit dans une démarche de préservation de la Planète. Nous sommes amenés à intégrer toutes ces problématiques en amont de chaque projet, même si pour la plupart, elles surenchérissent incontestablement les coûts des travaux.

POLYCITÉS, au travers de ses convictions propres, n’hésite pas à créer des salles de sport dans ses résidences, à y installer des œuvres d’Art, toujours en rapport avec le site et son histoire. Dans l’un de nos récents programmes situés à Pontoise, de véhicules électriques en libre-service, afin d’être dans la lignée de l’essor des modalités de transports doux, m^^e si en définitec . Le rôle essentiel de l’opérateur immobilier dans la transition écologique porte également sur l’utilisation de matériaux recyclés dans la construction même, ainsi que l’adoption de normes d'efficacité énergétique et la conception bioclimatique des immeubles afin de réduire l'empreinte carbone des bâtiments.

En quoi votre société de promotion immobilière se distingue-t-elle ?

Après trente ans dans la profession, ma vision globale du secteur me pousse aujourd’hui à développer mon activité en fonction de mes convictions profondes. Métier de proximité, je considère mon statut de promoteur immobilier indépendant comme une véritable force et cette indépendance se traduit dans chacun de nos projets par une information accrue envers nos acquéreurs et un respect de leurs attentes, en humanisant notre action.

À cet égard, POLYCITÉS a lancé en début d’année 2023, la démarche Un Balcon Un Arbre ou Un Balcon Une Plante, consistant à attribuer une plante ou un arbre à chaque logement muni d’un espace extérieur. Nous considérons cela comme un signe de politesse et de bienvenu à destination de l’acquéreur afin de renforcer, dès la prise de possession de son logement, un lien avec la nature tout en le sensibilisant aux problématiques environnementales. Cette action, innovante, illustre parfaitement l’engagement de POLYCITÉS visant à rappeler symboliquement la nécessité de réduire l’empreinte carbone liée à notre activité.

Notre métier se conjugue donc nécessairement au pluriel, et la confiance et la cohésion entre les partenaires, notamment les architectes qui sont nos 1ers partenaires, est essentielle. . à qui nous sommes sont des facteurs essentiels pour la réussite d’un projet, gage de qualité, de satisfaction et de bien-être. Nous vivons collégialement les difficultés d’un projet et une opération réussie sera toujours le résultat d’une bonne entente entre les deux. La réalisation d’un projet de construction immobilier est un travail d’équipe et d’individus par excellence et chaque projet réalisé doit être appréhendé comme une victoire commune.. L’architecture, bien que le 1er des arts, est paradoxalement celui qui doit répondre à un cahier des charges fonctionnel très strict (que ce soit pour du logement ou des équipements).

Notre dernier projet en cours Les Terrasses du Canal à Bondy dont l’achèvement est prévu fin 2023, illustre à mon sens un travail de complémentarité entre POLYCITÉS et le cabinet d’architectes (Hamonic et Masson). Grâce à une vision partagée, prenant en compte les contraintes de maître d’ouvrage, mais également les attentes de l'architecte, nous avons créé ensemble une résidence résolument éco-responsable, à l’architecture contemporaine emblématique, tout en préservant des surfaces annexes très généreuses (entre 10 et 15 m moyen par logement).

Un mot pour conclure ?

Avec le nouveau directeur général POLYCITÉS, Christophe POUSSIELGUE, je souhaite redonner à l’acte d’achat Immobilier, le sentiment de plaisir et d’apaisement, voire de banalisation, qui doit être celui d’un acte fondateur dans un parcours de vie. Et POLYCITÉS aspire ainsi à lui donner une dimension plus personnalisée pour l’acquéreur.

Il est injuste, qu’à partir de ce qui devrait être un moment de joie partagé, l'acquéreur éprouve un sentiment d’anxiété teintée de méfiance à l’égard de l’opérateur immobilier, auquel il lies pour quelques années, de ce que devrait être un voyage apaisant, alors même que la majeure partie des acteurs de notre profession ont pour objectif la satisfaction des acquéreurs.

C’est pourquoi la période actuelle doit être l’occasion d’une véritable réflexion sur les origines de ce ressenti regrettable, avec 2 pistes de réflexions:

-> Une information renforcée, notamment sur les décalages de délais, tout au long de la phase de construction pourrait permettre de restaurer cette relation de confiance avec l’acquéreur

-> Une formation diplômante de notre profession assortie d’une expérience minimale à définir, mais devant porter sur 2 ou 3 cycles de contruction - achat d’un terrain - construction - livraison).

-> Mais en contrepartie des traitements rapides et plus sévères, à l’égard des recours crapuleux contre les permis de construire (et chacun vous dira qu’ils sont nombreux), comme si l’acte de construire était nécessairement empreint de malhonnêteté.

Je rappelle toutes l’application non réglementaires destinés à nos résidents, récemment prise en charge par POLYCITÉS, pour intégrer des éléments pour faire de leur résidence un lieu de rencontre et d’ancrage comme : l’installation d'œuvres d’art, salle de sport, bibliothèques partagées, enfin tout élément donnant à penser que l’opérateur a eu à cœur de lui livrer un lieu de bien-être conforme à ses attentes.

Aussi, compte tenu des enjeux humains et économiques, c’est l’une des ambitions que souhaitent porter POLYCITÉS et ses collaborateurs, et qui permettra, je l’espère de restaurer la noblesse originel de notre profession.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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