L’outil industriel français en pleine transformation

[CONTENU PARTENAIRE] Le regroupement des TPE-PME autour de structures plus importantes leur permet d’atteindre de nouveaux marchés. C’est ce que fait le groupe Galilé, comme nous explique son président, Eric Michoux.

Quel est le domaine d’activité de Galilé ?

Le groupe Galilé est spécialisé dans la conception biens d’équipement industriels. Cela passe par l’étude, la fabrication et l’installation de systèmes mécaniques, automatiques, robotiques, hydrauliques, et électroniques. Galilé possède une trentaine de PME indépendantes réparties sur tout le territoire national.

Quels sont les enjeux de l’industrie 4.0 ?

La plupart de nos entreprises sont de très anciennes, la plus vieille datant de 1898. Nous sommes au cœur de leur transformation numérique. Le but n’est plus uniquement de vendre des machines, mais également de vendre de la data et des systèmes intégrés à l’usine 4.0. Nous fabriquons désormais des machines adaptables aux nouvelles stratégies économiques et de production des usines modernes.

Quelles sont les tendances de votre marché ?

Nous sommes dans une évolution industrielle importante et très rapide, qui se déroule sur trois axes principaux.

Le premier, c’est une structuration de l’outil industriel en France. Nos petites entreprises ont du mal à travailler avec des grands donneurs d’ordre. Elles se regroupent donc autour d’entreprises de taille intermédiaire comme Galilé (ETI). Cela leur donne une surface financière et des conditions de garantie économique.

Le deuxième axe, c’est la transformation numérique des entreprises : des changements à prévoir tant dans l’organisation, dans le commercial mais aussi dans les produits vendus.

Et le troisième axe concerne l’économie verte et l’utilisation de l’électricité. Nous sommes dans une démarche de transformation des usines elles-mêmes pour les rendre autonomes et moins consommatrices d’énergie. Par la même occasion, nous devons apporter cette mutation des outils à nos clients, à travers des machines qui consomment moins, pour accompagner la transformation énergétique.

En quoi le recrutement est un enjeu de votre secteur ?

Aujourd’hui, l’enjeu n’est pas tellement de trouver des marchés, mais de trouver des ressources avec des compétences. Comme nous sommes de petites entreprises, nous devons nous rendre séduisants.

Nous avons lancé deux démarches. La première, lancée en novembre dernier, s’appelle « les Hussards bleus du made in France ». Le but est de former des futurs directeurs de PME-PMI, ce qu’aucune école ne fait. C’est une formation interne, sur la base du mentoring. Nous avons déjà embauché plusieurs jeunes, qui sont pilotés par des directeurs généraux. Nous avons mis l’emphase sur le « made in France » car le but est de développer une industrie française forte.

La deuxième démarche, Galilé 360, est un incubateur tourné vers l’intelligence artificielle, installé à Chalon-sur-Saône. Il contribue à la transformation numérique de nos entreprises et à apporter de nouvelles solutions à nos clients. Nous y intégrons des profils de jeunes ayant fait des études dans le numérique.

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