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L’intelligence artificielle a désormais sa grande école

[CONTENU PARTENAIRE] L’IA School délivre un diplôme certifiant une double compétence, technique (programmation, codage, et mathématiques appliquées à la computer science) et en management (marketing, comptabilité, finance notamment). Situé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l’établissement compte actuellement 344 étudiants. Alors que l’IA concerne désormais tous les secteurs de l’économie, ses dirigeants entendent ouvrir un second campus à Lyon dès cette année. Rencontre avec Gad Chetboun, directeur de la pédagogie.

Pourquoi avoir créé une école dédiée à l’intelligence artificielle (IA) ?

Le groupe GEMA a créé l’IA School il y a deux ans. Dans le domaine, les techniques sont en évolution permanente. L’IA n’est plus un sujet réservé aux seules écoles d’ingénieurs en informatique. Elle touche désormais tous les secteurs, tous les types d’entreprises et tous les métiers (dont l’activité business) avec des niveaux de complexité différents. C’est pourquoi l'existence d’une école comme l’IA School est devenue indispensable.

Quels sont les profils que vous recherchez ?

Schématiquement, nous visons trois catégories d’étudiants. Il s’agit, tout d’abord, de ceux qui sont totalement novices en la matière et viennent appréhender de nouvelles technologies, comme le deep machine ou le machine learning. Nous allons donc les former de A à Z. Il y a, ensuite, ceux qui possèdent un certain niveau, notamment en mathématiques, et souhaitent s’orienter vers la programmation. Enfin, le troisième public que nous ciblons est composé de profils hybrides. Ils vont rejoindre notre école pour se reconvertir dans un domaine plutôt orienté chef de projet,tout en souhaitant comprendre les éléments techniques de l’IA.

Quelles sont concrètement les formations délivrées ?

Au niveau du Bachelor (de la première à la troisième année après le baccalauréat), nous donnons à nos étudiants l’équivalent d’une prépa Math Sup Math Spé. Ensuite, en Mastère, la formation va se scinder en deux avec, d’un côté, un parcours data analyst qui va concerner des profils ayant un niveau moindre en mathématiques et, de l’autre, un parcours data scientist destiné aux personnes ayant de fortes compétences en mathématiques et une appétence prononcée pour la programmation. Ce sont eux qui sont voués à devenir les véritables experts en matière de deep learning et de machine learning.

Votre vision de l’IA est-elle purement technique ou abordez-vous également les questions sociétales et d’éthique liées au sujet ?

Notre orientation reste majoritairement technique, à 60 %. Les 40 % restants concernent le management et c’est précisément là que sont abordées les questions sociétales, notamment, l’éthique des data et l’éthique des affaires. Dans tous les cas, nos étudiants vont mettre en pratique leurs connaissances au travers de certifications, de projets, mais également via l’obligation d’effectuer un stage en entreprise dans le cas où ils ne seraient pas en alternance.

Justement, qu’en est-il des partenariats avec le monde professionnel ?

Ils s’établissent de plusieurs manières. Un premier niveau concerne des sociétés comme, par exemple, Boursorama ou Altran qui vont recruter nos étudiants dans le cadre de stages, de contrats de professionnalisation, d’apprentissage, et par la suite, pour leur premier contrat de travail en CDI. Un deuxième niveau de partenariat comprend des entreprises qui vont nous apporter des ressources pédagogiques, par exemple sous la forme d’interventions auprès des étudiants réalisées par des professionnels en poste, comme le directeur IA d’AXA. Enfin, le troisième niveau implique les acteurs de l’IA, comme l’éditeur SAS qui nous donne la possibilité de faire passer les certifications concernant ses solutions.

Et du point de vue du volet international ?

Nous sommes partenaires de plusieurs universités dans le monde : Dubaï, Dublin, Berlin, Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie…L’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande par exemple, propose des parcours liant Business, Engineering et Analytics. Mais les partenariats sont aussi signés au fur et à mesure des demandes des étudiants. La crise du Covid-19 a, bien entendu, contribué à freiner les projets. Si la situation sanitaire le permet, nous prévoyons une montée en puissance dans ce domaine dès cette année.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec SCRIBEO. La rédaction de BFM BUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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