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L’expert de la digitalisation des entrepôts

[CONTENU PARTENAIRE] Spécialisée dans la préparation de commande de détail avec, notamment, le Convoyeur modulaire intelligent, la société Boa Concept apporte depuis sa création en 2012 de nombreuses innovations dans son secteur d’activité. Interview avec Patrice HENRION, Directeur Général de BOA Concept.

Comment présenteriez-vous l’activité de Boa Concept ?

Patrice HENRION : Boa Concept propose un ensemble d’équipements pour les entrepôts afin de gérer les flux et le stockage pour la préparation de commande.

La société a été créée en 2012 à partir d’une idée simple : tout ce qui existait jusque-là était lourd et contraignant : quand quelqu’un investissait, il en avait pour vingt ans avec la même technologie. Nous sommes donc partis sur l’idée de convoyeur modulaire intelligent : on le pose au sol, on branche les éléments entre eux comme pour un train électrique, et le tout se connecte automatiquement ce qui fait gagner un temps d’installation considérable !

En quoi parvenez-vous à vous différencier sur votre marché ?

Ce qui nous distingue des concurrents, c’est tout d’abord la rapidité d’installation (deux à trois fois plus rapide), mais c’est également en laissant la possibilité à nos clients de se tromper ou de changer d’avis. En effet, il suffit alors de modifier les éléments comme pour un train électrique en modifiant le circuit. Cela ne leur coûtera pas plus cher s’ils gardent le même nombre d’éléments.

Nos clients peuvent également faire évoluer leur installation. L’avantage substantiel pour les entreprises, c’est qu’elles n’ont pas besoin de prévoir leur investissement pour dans cinq ans : elles peuvent le prévoir pour leur besoin actuel. Une installation en plusieurs phases ne coûte pas plus cher qu’une installation en une seule phase. Nous résumons nos valeurs ajoutées autour de trois termes clés : l’adaptabilité, la flexibilité, et la rapidité.

Au quotidien, qui sont vos clients ?

Patrice HENRION : nous classons nos clients en trois grandes catégories plus une quatrième qui est plus marginale.

Nous travaillons essentiellement pour le e-business, les prestataires logistiques, et les fabricants, revendeurs, distributeurs qui adressent en BtoB ou BtoC. Chaque catégorie représente un tiers de notre activité. La dernière catégorie, qui doit croître dans les prochaines années, concerne l’industrie et représente 5 % de notre chiffre d’affaires.

Nous collaborons avec des clients comme Oscaro.com, Orexad qui produit de la fourniture industrielle pour les professionnels, Hamelin le producteur des cahiers Oxford, ou encore Geodis.

Dans les offres que nous proposons, nous sommes parfaitement adaptés à des entreprises qui évoluent très vite en termes de chiffre d’affaires. Nous sommes capables de déménager et de faire évoluer les installations selon la croissance des sociétés que nous accompagnons.

Quels sont les enjeux autour de votre secteur d’activité ?

Avec la crise sanitaire, les entreprises du e-business ont pris deux à trois ans d’avance sur leur plan du développement. Le type de charge que nous devons convoyer est donc différent et évolue rapidement. Au lieu d’envoyer de gros colis, on envoie désormais plusieurs petits colis à peu près partout : nous devons donc nous adapter en proposant des solutions capables d’assurer la gestion de charges hétéroclites.

La logistique est l’un des rares métiers que l’on ne peut pas délocaliser. Il y a toujours eu de la croissance dans ce secteur. Seulement d’autres contraintes vont arriver : avec le Covid, il y a désormais un certain nombre de réglementations et de limitations dans les déplacements, à quoi l’on peut ajouter les enjeux du développement durable et de la protection de l’environnement. On va donc se retrouver dans le cheminement inverse de ce qui a pu se passer depuis les vingt dernières années où l’on créait des entrepôts internationaux à des endroits stratégiques. Je pense que l’on va, à l’avenir, redistribuer l’ensemble des flux à travers de plus petits entrepôts régionaux avec des équipements qu’il va falloir adapter.

Pour répondre à ces enjeux, la Recherche & Développement est un vecteur important dans l’ADN de votre entreprise ?

En termes de dépenses, nous sommes au-dessus de 10 % réinvestis chaque année dans la Recherche & Développement, que ce soit pour améliorer nos produits, ou pour en concevoir de nouveau ; le dernier en date étant notre système de stockage robotisé, le Plug & Store. D’autre part, nous avons en interne une doctorante en thèse Cifre qui travaille sur des sujets liés à l’optimisation des flux et qui a fait deux publications sur ceux-ci.

Il y a eu une petite révolution dans le secteur des fournisseurs d’équipements : en 2012, la société Kiva Systems a été rachetée par Amazon. Auparavant, nous avions des mécaniciens qui faisaient de l’automatisme, désormais on se retrouve avec une nouvelle population composée de roboticiens, et d’informaticiens : cela donne une vision totalement différente du métier. Cette floraison de nouveaux acteurs bouscule le marché et révolutionne ce secteur d’activité à travers les innovations qu’ils apportent.

Preuve de la réussite de vos innovations, Boa Concept a été lauréat du Pass French Tech ?

Tout à fait, cette distinction a été ressentie comme une reconnaissance pour notre travail et nos solutions. L’année 2020 a été difficile pour tout le monde et nous sommes parvenus à limiter la casse. Pour 2021, nous nous retrouvons avec une croissance phénoménale avec un effet de rattrapage lié à l’année précédente. Nous sommes donc extrêmement confiants quant à l’avenir !

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu

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